Cheyenne Carron, 40 ans, est une réalisatrice indépendante et auto-financée déjà auteur de sept longs métrages entre 2005 et 2016.
Quittant sa province à vingt ans elle se lance sans argent et sans relations et réussit à tourner des films étonnants, personnels, touchant à des sujets peu abordés au cinéma : l’adoption (La fille publique), la conversion (L’apôtre), la vengeance (Ne sous soumets pas à la tentation), le racisme anti-blanc, et le déracinement (Patries NDLR : trailer ci-dessous).Son prochain film, tout juste terminé, La chute des hommes, traitant de l’enlèvement d’une jeune femme chrétienne par des djihadistes, sortira en novembre 2016 alors qu’elle aura déjà terminé le tournage du suivant La morsure des dieux qui touchera à la réconciliation entre paganisme et christianisme.
L’Ojim l’a rencontrée pour connaître son sentiment sur la réception de ses films par les médias, ses relations avec les instances du cinéma et ses projets.
Entretien audio en roue libre dans un café entre fous rires et digressions où il sera question du CNC, de Frédéric Mitterrand, Xavier Niel et beaucoup de cinéma.