Il y a 10 jours, devant un juge d'instruction anti-terroriste de Paris, Sid Ahmed Ghlam livrait une nouvelle version. Celle d'un jeune homme manipulé, obligé de suivre les ordres de ses commanditaires, sous peine de lourdes représailles, et qui était tout sauf un terroriste. Plusieurs documents retrouvés par les enquêteurs lors de perquisitions
mettent pourtant sérieusement à mal cette version. Le jeune homme de 24
ans est toujours incarcéré pour l'assassinant d'Aurélie Châtelain, à
Villejuif le 19 avril dernier et pour avoir tenté de commettre un attentat ce même jour dans une église de Villejuif.
Ces éléments techniques mettent un peu plus à mal encore sa ligne de défense. Comme premier élément, un e-mail, un proverbe arabe envoyé par Sid Ahmed Ghlam à sa compagne quelques jours avant la date fixée de l'attentat dans une église de Villejuif. "Si une femme se marie avec un autre qu'un moudjahidine, c'est comme si elle mourait célibataire".
Ces éléments techniques mettent un peu plus à mal encore sa ligne de défense. Comme premier élément, un e-mail, un proverbe arabe envoyé par Sid Ahmed Ghlam à sa compagne quelques jours avant la date fixée de l'attentat dans une église de Villejuif. "Si une femme se marie avec un autre qu'un moudjahidine, c'est comme si elle mourait célibataire".
Une conversation captée quelques jours après son arrestation
Le
message est signé Abou Souleymane, peut-être son nom de guerre. Le
terroriste présumé a peur d'être surveillé par la police, alors il veut
aussi brouiller les pistes. Autre élément : peu de temps avant d'être
arrêté, l'étudiant algérien demande à sa petite amie. "Dans la rue, fais comme si tu n'étais pas musulmane", dit-il.
Dernier élément, une conversation discrètement captée par les policiers sur le téléphone portable de la mère de Sid Ahmed Ghlam. Le 23 avril, soit quelques jours à peine après l'arrestation de son fils, elle raconte à sa propre mère : "Sid Ahmed m'avait prévenu, il me disait qu'il ne resterait pas vivant". Aucun doute pour les enquêteurs, le terroriste présumé était devenu un combattant, prêt, pour la cause à mourir en martyr.
Dernier élément, une conversation discrètement captée par les policiers sur le téléphone portable de la mère de Sid Ahmed Ghlam. Le 23 avril, soit quelques jours à peine après l'arrestation de son fils, elle raconte à sa propre mère : "Sid Ahmed m'avait prévenu, il me disait qu'il ne resterait pas vivant". Aucun doute pour les enquêteurs, le terroriste présumé était devenu un combattant, prêt, pour la cause à mourir en martyr.