Dans sa lutte contre Boko Haram, Idriss
Déby, le président tchadien, ne recule devant rien. Il a ainsi demandé à
son gouvernement, mercredi 17 juin, à la veille du début du ramadan,
d’interdire le port de la burqa, ce voile intégral cachant le visage,
pour des raisons de sécurité. Une décision qui survient après le double
attentat-suicide qui a fait 33 morts, lundi 15 juin, à N’Djamena.
Le premier ministre tchadien, Kalzeubé Pahimi Deubet, a ainsi annoncé que « le port de la burqa [devait] cesser immédiatement à compter de ce jour, non seulement dans les lieux publics et les écoles, mais sur toute l’étendue du territoire ». En outre, « des instructions ont été données aux services de sécurité d’entrer dans les marchés et de ramasser toutes les burqas qui y sont vendues et de les brûler ».