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(...) Lors de sa première journée, vendredi à Ankara, François avait défendu la nécessaire alliance des religions contre le terrorisme et le fondamentalisme. Le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan avait répondu en dénonçant l'islamophobie. Un peu plus tard, François avait condamné fermement l'attentat meurtrier contre la mosquée de Kano au Nigeria, attribué au groupe islamiste Boko Haram, qu'il a qualifié de «péché extrêmement grave contre Dieu».
Dimanche soir, François a condamné ceux qui «disent que tous les musulmans sont terroristes. Comme on ne peut pas dire non plus que tous les chrétiens sont fondamentalistes», a-t-il observé. Il a aussi dénoncé «la christianophobie»: les islamistes «chassent les chrétiens du Moyen Orient qui doivent partir, perdant tout ou doivent payer un impôt».
Et dans certains pays, a-t-il ajouté, parfois des responsables «chassent les chrétiens avec des gants blancs», sans recourir à la violence mais à coups de tracasseries administratives, «Comme s'ils voulaient qu'il ne reste aucun chrétien dans ces pays», a-t-il ajouté, sans dire quel pays il visait.(...)
Avant de quitter Istanbul, le pape a également pris la défense des chrétiens d'Orient lors de sa rencontre avec le plus prestigieux dignitaire des Eglises orthodoxes, le patriarche de Constantinople Bartholomée 1er. Dans un communiqué commun les deux prélats ont assuré qu'ils n'accepteraient jamais «un Moyen-Orient sans les chrétiens».
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