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24 janvier 2014

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24 Janvier 2014

Quand une prévention ne se fait pas -au même titre que sur les méfaits de la drogue- au motif du « droit » à disposer de son corps par pure tactique politicienne, il est bon de rappeler aux jeunes que l'avortement n'est pas un acte anodin qui peut avoir des conséquences chirurgicales et/ou psychologiques. 
En outre, l'acte sexuel est banalisé : « on tire un coup » sans penser au lendemain. Insouciance, inconscience sont compréhensibles et parfois excusables.
Or, des personnes font l'amour sans penser aux risques, justement parce qu'elles savent que des solutions existent pour « éliminer » le « problème ».

La gauche, paradant sous couvert d'idéologie humaniste, oublie que, derrière l'acte sexuel, il y a une vie potentielle et c'est là que la prévention intervient.

«  Depuis juillet 2001, le délai légal d'avortement est passé de 10 à 12 semaines, l'autorisation parentale n'est plus obligatoire et l'IVG médicamenteuse en ville est facilité »

Rappel : à 10 semaines un foetus humain ressemble à « cela » :

ou à 12 semaines à « cela » :
Source Photos

« La loi Veil de 1975 autorise l'IVG pour la « femme enceinte que son état place dans une situation de détresse [et qui] peut demander à un médecin l'interruption de sa grossesse ». C'est cette notion de « situation de détresse » que la gauche est parvenue à modifier. » Le Monde

Dans un souci polémique, le gouvernement socialiste a voulu jouer sur les mots en omettant de mettre en avant les méthodes contraceptives qui existent pour les femmes mais aussi pour les hommes afin d'éviter ces « problèmes » de « foetus non viables » que l'on peut donc mettre à la « poubelle » sans remords. Or, les femmes ou jeunes femmes qui ont subi un avortement savent combien il est difficile de s'en remettre ; à moins d'être totalement inconscientes ou dans le déni, elles se demanderont toujours comment aurait été cet enfant : blond, brun, quelle couleur d'yeux ? 
 La notion de détresse existera donc toujours même si le mot est "effacé" de la loi. Ce serait encore se voiler la face que ne pas l'admettre.
La médiatisation de l'IVG risque d'envoyer un mauvais signal aux jeunes : « lignes effacées de la loi : usez et abusez » alors que des avortements à répétition peuvent abimer le corps et l'esprit, personne ne ressortant indemne de cet acte douloureux, ni la femme ni les parents et familles, en attendant des preuves du contraire qui devraient être difficiles à trouver...

La gauche a encore manqué une occasion de se montrer responsable lorsqu'elle fait de la politique politicienne en ne s'adressant pas aux jeunes et ne rappelant pas qu'un acte sexuel, tout en engageant le respect de la partenaire, engage aussi au respect de la vie.
Le droit à l'avortement ne peut pas être contesté tant certaines situations sont difficiles ; en revanche, un gouvernement dit responsable se devait de rappeler les méthodes de contraception tout en responsabilisant les jeunes sur leurs actes, il ne l'a pas fait mais un article suffisait à une prévention élémentaire : Rappel des différentes méthodes contraceptives



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