Manuel Valls superstar. Pas une journée ne passe sans qu’il ne soit question du ministre de l’Intérieur. Cette fois, c’est Florian Philippot, vice-président du Front National, qui s’en est pris à lui. Invité ce mercredi des Grandes Gueules sur RMC, Florian Philippot a dénoncé « l’inaction » du ministre, couverte par « sa communication ». Selon lui, Manuel Valls profite des critiques dont il l’objet : « Valls instrumentalise Christiane Taubira, qui est le repoussoir absolue. Il instrumentalise ce concert d’indignation, il fait exactement la même chose que Nicolas Sarkozy quand il était ministre de l’Intérieur. Il est dans la communication et ça lui profite ».
Valls ringardise Sarkozy
« C’est mot pour mot la rhétorique de Nicolas Sarkozy, a-t-il ajouté. Il ne manque plus que les talonnettes et le petit rictus (sic) de l’épaule et ce sera un Sarkozy tout craché. D’ailleurs il y en a un qui doit être assez gêné par cette offensive médiatique de Manuel Valls, c’est Nicolas Sarkozy, parce que ça le ringardise formidablement (…). Il paraît d’ailleurs qu’en privé, il en est assez mécontent. Comment je le sais ? Par quelques confidences ».
« Une France très pauvre, très criminogène et très divisée »
Florian Philippot est également revenu sur la France de 2025, sur laquelle ont planché les membres du gouvernement. Le vice-président du FN en est sûr, « si on continue avec les mêmes, ce sera un Marseille géant : une France très pauvre, très criminogène et très divisée ». En 2025, la France sera « plus vieille, plus petite, moins riche », a estimé lundi le commissaire général à la stratégie et à la prospective Jean Pisani-Ferry. Mais pour Florian Philippot, « on peut avoir une France plus riche, plus grande et plus sûre. A condition de changer radicalement de politique, ce qui suppose de retrouver notre souveraineté nationale ». La solution pour lui, « faire confiance » aux « patriotes » du FN, « et ensuite tout est possible ».
Philippe Gril avec les Grandes Gueules de RMC
(Rappel) NDLR : Florian Philippot apporte une précision partagée largement par les miitants et sumpathisants du Franont National-Rassemblement Bleu Marine (RBM) : "Pour moi "être d'extrême droite" est une injure".