C'est un rapport explosif, qui risque de faire réagir le monde du sport et de la politique. Jeudi 15 octobre, la direction des renseignements territoriaux livrait à Matignon et l'Élysée une note faisant état de la radicalisation de certains clubs de sport amateurs français. Un phénomène qui toucherait l'ensemble des régions françaises.
À Joué-les-Tours (Indre-et-Loire), deux clubs de boxe cooptent leurs membres en fonction de leurs orientations religieuses. L'un des éducateurs, d'origine tchétchène, est fiché pour radicalisme. Aux Ulis (Essonne), ce sont des cours de gym et de fitness qui sont strictement réservés aux femmes. À Auxerre, la mairie a taillé la subvention d'une association qui pratiquait des activités liées au football, avec pour équipement supplémentaire... des tapis de prière.
Une autre municipalité a réagi dans l'Ain, où un club de foot interrompait les entraînements pour des temps de prière. La pratique a finalement pris fin mais d'autres salles de sport de combat, de musculation ou de boxe sont citées dans ce rapport. Ces dérives mineures ne jettent pas le discrédit sur tout le sport amateur mais alertent tout de même sur un phénomène émergent dans un domaine qui est censé, en principe, favoriser la mixité et l'intégration.
À Joué-les-Tours (Indre-et-Loire), deux clubs de boxe cooptent leurs membres en fonction de leurs orientations religieuses. L'un des éducateurs, d'origine tchétchène, est fiché pour radicalisme. Aux Ulis (Essonne), ce sont des cours de gym et de fitness qui sont strictement réservés aux femmes. À Auxerre, la mairie a taillé la subvention d'une association qui pratiquait des activités liées au football, avec pour équipement supplémentaire... des tapis de prière.
Une autre municipalité a réagi dans l'Ain, où un club de foot interrompait les entraînements pour des temps de prière. La pratique a finalement pris fin mais d'autres salles de sport de combat, de musculation ou de boxe sont citées dans ce rapport. Ces dérives mineures ne jettent pas le discrédit sur tout le sport amateur mais alertent tout de même sur un phénomène émergent dans un domaine qui est censé, en principe, favoriser la mixité et l'intégration.