Un peu d'histoire :
« Le mot « poilu » désignait aussi à l’époque dans le langage familier ou argotique quelqu’un de courageux, de viril (cf. par exemple l’expression plus ancienne « un brave à trois poils », que l’on trouve chez Molière, de même les expressions « avoir du poil » et « avoir du poil aux yeux »1 ) ou l’admiration portée à quelqu’un « qui a du poil au ventre ».
Dans son ouvrage L’Argot de la guerre, d'après une enquête auprès des officiers et soldats, Albert Dauzat donne cette explication :
« Avant d’être le soldat de la Marne, le « poilu » est le grognard d’Austerlitz, ce n’est pas l’homme à la barbe inculte, qui n’a pas le temps de se raser, ce serait trop pittoresque, c’est beaucoup mieux : c’est l’homme qui a du poil au bon endroit, pas dans la main ! » SourcePour information, le « barbu » qui bat sa femme n'est pas viril, ni le vrai poilu, d'ailleurs...
Ce n'est pas un scoop, le gouvernement socialiste pratique la laïcité à géométrie variable.
Dernier fait en date, un communiqué du syndicat Unité SPG Police-FO annonce avoir eu l'autorisation le 17 juin dernier, après deux ans de négociations le droit, pour les policiers, de porter la barbe et des tatouages.
: « Si on veut une police au plus près de la population, il faut s’adapter aux évolutions de la société » (sic).
Pour mieux faire passer la pilule, le communiqué précise que le tatouage doit être discret :« Les tatouages ne doivent pas avoir de caractère raciste, politique, religieux, xénophobe… ».
D'aucuns se réjouissent d'une telle avancée, balayant un règlement datant de 1974 mais derrière cette nouvelle se cache un traitement de faveur fait aux policiers musulmans. Dans certaines écoles de police, le ramadan est autorisé, tandis que les non-musulmans suivent les ordres à la lettre... A quand les tapis de prière dans les commissariats ?
Lire :
L'armée française aux ordres de l'islam ? (vidéo)
A noter tout de même que les barbes et tatouages sont autorisés pour les policiers en secteurs spéciaux, l'étendre à l'ensemble de la police est un pari risqué. La police imberbe renvoyant une image de rigueur, de propreté, de respect de soi et des autres ne sera plus un modèle pour des jeunes et moins jeunes en perte de repères...La radicalisation religieuse de certains militaires français inquiète la Direction de la Sécurité de la Défense
Entre barbus visibles, par conséquent prosélytes, et les tatoués discrets, le gouvernement est en train de constituer une « armée mexicaine » à l'image de son incapacité à faire face aux problèmes d'insécurité, de terrorisme et de jihadisme.
Si le but de la manoeuvre est de « s'adapter à la société », le gouvernement de l'armée mexicaine pense sûrement que le dialogue suffira à apaiser les tensions avec les barbus salafistes. Cette approche est complètement biaisée puisque tout a été tenté dans notre pays pour apaiser les tensions, jusqu'à à acheter la paix sociale dont le prix ne cesse de monter, celui du recul de la laïcité.
Nos dirigeants passés et présents ont commis des erreurs que d'aucuns imputeraient à des fins électoralistes ; ce serait se « voiler la face » de ne pas imaginer que des politiques aussi faibles que naïfs aient pu se convertir à l'islam afin de mieux se faire accepter dans la communauté musulmane, alors que l'inverse eût été plus utile à la France.
Médias et politiques ne nous disent plus d'accepter cette communauté trop importante au point de transformer le fonctionnement du pays, ne serait-ce que par le fait du ramadan ralentissant la France un peu plus chaque année. Ils nous ordonnent, par battage médiatique, d'accepter ces personnes comme composantes inévitables du grand remplacement de population par la démographie. Comme si le fait était acté...
Anne Hidalgo se permet de faire le rupture du jeûne du ramadan à l'Hôtel de ville de Paris (financé par l'argent de TOUS les Français, la ville bénéficiant de ce traitement financier eu égard à son statut de capitale de France).
Même punition pour l'ensemble des Français, L' « iftar », dîner de rupture du jeûne en période de ramadan, a été offert le 9 juillet au Quai d’Orsay aux ambassadeurs des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique ainsi qu’aux principaux responsables de l’Islam de France. Source Quai d’Orsay
La cerise sur le gâteau de l'iftar revient à Nicolas Sarkozy invité à un dîner de rupture du jeûne du Ramadan à la Grande Mosquée de Paris dont le Recteur n'est autre que Dalil Boubakeur, lequel voulait « transformer les églises en mosquées »... On cherche les convictions politiques, on creuse même...
Hasard de calendrier ou réaction suite à des tweets peu « amènes » envers l'ancien président de la République suite à sa forfaiture laïque, une pétition a été lancée par le journal Valeurs actuelles « Je signe l'appel de Denis Tillinac pour sauver nos églises » le lendemain, signée par la main du chef du parti républicain (ex UMP), demandant qu'aucun nom du Front National ne soit accolé au sien.
Pourquoi boycotter la pétition ?
Car elle exclut les leaders du Front National mais aussi car elle recueille les adresses mail des électeurs frontistes à des fins électoralistes.
Mais le plus important est que la ficelle est tellement grosse que personne ne voit le piège. Cet appel ne concerne que les lieux de culte chrétien, peu nombreux, bâtis après la loi sur la laïcité (1905), ceux bâtis avant appartiennent à l'Etat, donc aux Français...
le jeûne du Carême:inconnu chez les politiques,croient que le vote des chrétiens est acquis,ils se trompent, Français se vengeront en 2017
— aliciabxن (@aliciabx) 9 Juillet 2015
Maintenant que tout le monde a compris
les manipulations politiciennes, revenons à nos barbus salafistes
que la Miviludes (chargée d'observer
et analyser le phénomène sectaire, coordonner l'action préventive
et répressive des pouvoirs publics à l'encontre des dérives
sectaires) a décidé de ne pas déranger et de protéger ces « invités » trop visibles et trop revendicatifs. La peur de stigmatiser
sans doute ? Non, la peur du nombre y compris des musulmans dits
modérés... Bienvenue dans la réalité...
Il y aurait 89 mosquées salafistes en
France que le gouvernement refuse de fermer au prétexte de les
« observer et surveiller » alors que la Tunisie, pays
musulman, n'a pas hésité à fermer provisoirement 80
mosquées accusées d'inciter à la violence suite à
l'attentat à Sousse ayant fait 38 morts non arabo-musulmans.
L'irresponsabilité, la lâcheté
aussi, des dirigeants et politiques français commencent à se voir
comme le nez au milieu de la figure. Les Français font montre d'une
patience exemplaire mais ils sont tapis dans l'ombre attendant la fin de
« la traversée du désert », prêts à dégainer leur
carte d'électeur en 2017. Ces « islamophobes » en
puissance se contrefichent du qu'en dira-t-on, de la bien-pensance,
de la pensée hypocrite mièvre et molle, ils ont une identité et
une culture à sauver, eux...
Contre toute attente et « à la
barbe » des nos fins limiers politiques, « l'armée des
ombres » (de nouveaux « Poilus » ?) sera de retour pour punir démocratiquement ces
politiques sans honneur ni réelles convictions...
11/07/2015
11/07/2015