Disparition de Robert Chardon : Allo, les journaleux ?
Cela fait treize jours que le maire de Venelles, Robert Chardon, a disparu sans laisser de traces, ni d’adresses, après avoir envoyé quatre twitts où il exprimait, après avoir subi un lourd traitement contre un cancer à la langue, sa conviction qu’il fallait éradiquer l’islam de notre pays, et organiser un Plan Marshall pour permettre aux Musulmans vivant sur notre terre d’aller exercer leur foi en terre musulmane.
Cet homme a d’abord été lynché par les médias et la classe politique, qui alors s’intéressaient à lui. Une procédure d’exclusion a été entamée contre lui par son parti, l’UMP. Patricia Saez, son adjointe, s’est immédiatement démarquée de ses propos, prétendant parler au nom de l’ensemble de l’équipe municipale. Et, quelques heures plus tard, l’AFP a parlé d’un internement, à la demande d’un de ses proches. Le sous-préfet a nié l’internement. Et, depuis treize jours, plus rien !
http://ripostelaique.com/robert-chardon-9eme-jour-de-disparition-2.html
Et, mis à part Riposte Laïque, qui orchestre la campagne, le site de nos amis suisses « Les Observateurs », et quelques blogs, aucun journaliste de la presse officielle, gavée de subventions, n’a jugé utile de suivre l’exemple de leur confrère Francis Gruzelle, qui, depuis le début de cette affaire, multiplie initiatives et révélations-chocs sur cette affaire.
Rappelons que ce professionnel exemplaire a d’abord saisi la justice, en alertant le procureur de la République d’Aix Dominique Moyal, pour la saisir d’un cas de disparition. Ensuite, sans que cela n’intéresse aucun journaliste, il a démontré qui était réellement Robert Chardon : le PDG de l’entreprise ISO Ingénierie, qui exerce des activités capitales dans la défense nationale de notre pays, notamment pour équiper les sous-marins nucléaires français. On est donc loin du demeuré islamophobe primaire qu’on a essayé de nous vendre pour disqualifier l’auteur des twitt sacrilèges.
Résumé des pratiques de la presse française : un maire UMP, chef d’entreprise d’un secteur clé de la Défense française, a disparu depuis treize jours, et aucun journaleux ne se signale, ni ne mène la moindre enquête.
Allo Plenel ? A quoi tu sers, à Médiapart, si tu ne t’occupes pas de cette affaire ? Il est vrai que l’homme a dit du mal de tes amis musulmans, donc, tu t’en fous qu’il soit en danger, c’est sûrement un sale raciste d’extrême droite !
Allo Fourest ? On n’entendait que toi, au lendemain des morts de Charlie Hebdo. Tu bousculais tout le monde pour être devant les caméras, et nous faire le coup des martyrs de la liberté d’expression. Et maintenant, plus rien ! Tu fêtes la victoire du référendum irlandais sur le mariage homo ?
Allo Pelloux ? Tu pleurais sur tous les plateaux de télé, sur la mort de tes potes, et tu nous disais que tu allais poursuivre leur combat ! Il te faut une caméra derrière toi pour mener ton enquête ?
Allo les prétendus grands reporters du Figaro, du Monde, de Libération, du Nouvel Obs, de L’Express, du Point, de Marianne, cela n’est pas digne de votre infini talent, une affaire comme cela ? Vous préférez vous intéresser à la mort d’un dissident de Poutine, et charger le maitre du Kremlin, cela plait davantage à vos patrons et au pouvoir ?
Allo, tous les journalistes indépendants, ou du moins qui vous présentez ainsi, qui vivez en essayant de vendre vos reportages aux grandes chaînes, vous avez peur ou quoi ? Vous avez un sujet en or, et vous êtes restez planqués, peu glorieusement.
Bref, s’il existe dans ce pays un journaliste officiel, autre que Francis Gruzelle, capable de troubler l’impressionnant silence médiatique, et s’il souhaite entrer en contact avec notre ami, je suis certain que ce dernier sera ravi de sortir de sa solitude.
Allo ?
Martine Chapouton
PS : Je tiens à préciser aux associations antiracistes et au machin de Cayenne appelé Walwari que l’illustration de l’article n’est en aucun cas une allusion raciste visant Christiane Taubira
