Il
faut lire avec attention – chaque détail compte – le récit qu’a fait le
Procureur de la République de Carcassonne de la mésaventure (appelons
ça comme ça…) survenue à un parachutiste du 3ème
RPIMA. Le jeune soldat, qui venait de quitter la caserne Laperrine au
volant d’un véhicule banalisé du régiment, devait se rendre à la zone
technique de Romieu, où sont stockés les matériels roulants du régiment.
Empruntant l’avenue Henri-Gout et alors qu’il était arrêté à un feu
rouge, le militaire a vu un "jeune" sortir du véhicule le précédant.
Armé
d’un couteau et d’une bombe lacrymogène, l’agresseur s’est porté à
hauteur de la voiture du soldat et lui a lancé une bordée d’insultes. "Sale Français, sale soldat ! Sors de ta voiture, tu as vu ce qui est arrivé à Charlie Hebdo et à ces sales flics ! T’inquiète pas, ça va bientôt t’arriver quand on va tous baiser… le RPIMA !" Il
est remonté ensuite à bord de son véhicule. Mais le "jeune" n’a pas
pour autant renoncé. Il a suivi le militaire jusqu’à la zone militaire
de Romieu avant de disparaître. A première vue, il ne s’est rien passé
de très grave. Le soldat est sain et sauf. Son agresseur aussi.
Nous
vivons, paraît-il, une époque tendue : attentats, plan Vigipirate… Il
est donc vraisemblable que la hiérarchie militaire donne de très
strictes consignes de modération et de retenue à ceux qu’elle a sous ses
ordres. Peut-être quelque chose du genre "faites l’amour, pas la
guerre". Le troisième RPIMA est une de nos unités d’élite. Les
parachutistes sont soumis à de rudes entraînements physiques et
excellent dans les sports de combat. Vous pensez donc que le soldat ainsi agressé aurait pu sortir de sa voiture et maîtriser son agresseur ? Erreur, funeste (...)lire la suite sur Atlantico