Pour avoir critiqué, sur RTL, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), je dois m’attendre à comparaître devant la XVII ème chambre du tribunal correctionnel de Paris et
à être entendu préalablement par un juge d’instruction. J’ai appris mon
sort en me rendant, vendredi 12 juillet, à la convocation de la police
judiciaire. Celle-ci agissait dans le cadre d’une commission rogatoire,
délivrée par le vice-président chargé de l’instruction au tribunal de
grande instance, suite à une plaine contre X avec constitution de partie
civile du fameux CCIF, qui se comporte en l'occurrence comme s'il
exigeait de bénéficier d'un statut d'intouchable. Il me poursuit pour
"diffamation et injure publiques envers particulier et provocation à la
haine, à la discrimination et à la violence raciale", ce qui est un
moyen commode pour le CCIF d’user de la diffamation, de l’injure, de la
haine, de la discrimination et de la violence à mon égard.(...)
Alors que bien des plaintes contre des "incivilités" ou des violences
contre les personnes ne vont pas à leur terme, la législation a
encouragé la délation pour délit d’opinion.
Les propos tenus le 15 novembre 2012 dans On refait le monde, animé par Marc-Olivier Fogiel (également visé, ainsi que RTL) sont consultables ici (troisième
sujet, à 15:50). Je précise qu'un représentant du CCIF, qui devait
intervenir en direct ce jour-là, s'était rétracté au dernier moment,
refusant donc le débat contradictoire au profit d'une plainte déloyale.
Ce collectif est proche des Frères musulmans, qui viennent de se faire chasser du pouvoir par les Egyptiens excédés par leur sectarisme. Lire l'intégralité de l'article d'Ivan Rioufol
Du même auteur : Bloc-notes : ces libertés menacées par l'Etat socialiste
Ivan Rioufol : Les méthodes du CCIF (collectif contre l'islamophobie) (suite)
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