Islam : la question de Delahousse à Hollande fait polémique (vidéo)

Le député PS Pouria Amirshahi s'est indigné d'une question posée à François Hollande lors de l'entretien du 14 juillet. Il lui demandait sa réaction si "un parti islamiste, fondamentaliste, se créait en France". lefigaro.fr

 

La vice-présidente socialiste du Sénat entre à son tour dans la danse. La sénatrice PS de Paris Bariza Khiari"condamne" ce mardi 16 juillet "les propos inacceptables" de Laurent Delahousse.

Cette question, sur une chaîne de service public, à une heure de grande écoute, et au moment où la France célèbre la fête de la Fédération, moment de concorde et du vivre-ensemble, est non seulement une insulte faite aux millions de français de confession musulmane, mais à la Nation entière. [...]
La tournure de la question légitime l'idéologie rance de l'extrême droite qui s'emploie à attiser la peur, susciter la méfiance, diviser les français en diabolisant, stigmatisant, calomniant, humiliant les croyants.

"Il travaille pour qui Delahousse ? Le Front National ou Al Qaïda ?", s'était pour sa part interrogé Pouria Amirshahi, député socialiste des Français de l'étranger, sur Twitter, avant de développer ses critiques interrogé par le Lab.

Une question "pertinente" pour le patron de l'info de France Télévision. Thierry Thuillier, qui "ne [voit] pas le sujet de polémique" et a défendu lundi le journaliste de France 2, interrogé par PureMédias :

Le mot islamisme est d'abord un système politique. Laurent Delahousse a voulu savoir si, comme avec le parti Démocrate Chrétien à une époque, on pouvait avoir aujourd'hui une formation de type confessionnelle dans un Etat laïque.

Et François Hollande a apporté une réponse.  LE LAB

NB :  En cette journée du 14 juillet censée être basée sur la "concorde", le "vivre-ensemble" et l'unité nationale, François Hollande n'a pas hésité à mettre au ban de la société entre 20 et 30 %, voire plus, de Français adhérant au programme de Marine Le Pen et du Front national (20 Minutes utilise toujours le terme "extrême-droite" afin de continuer à les marginaliser, connivence journalistique oblige).
Des insultes de plus en plus difficilement supportables lorsque l'on sait que ces Français paient aussi des impôts et taxes, et respectent les lois de la République.
François Hollande ne s'est pas montré, une fois de plus, le président de tous les Français et il en a fait une belle démonstration lors de son interview...