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| Photo The Guardian, voir l'article et la vidéo en rapport |
Un fonctionnaire américain a été tué mardi soir et un autre blessé dans une violente attaque du consulat américain à Benghazi dans l'est libyen par des hommes armés protestant contre un film offensant l'islam selon eux. 20minutes.fr
Benghazi en Libye, plusieurs dizaines d'islamistes armés d'Ansar al charia, ont attaqué le consulat américain avec des grenades propulsées selon Al-Jazira a déclaré un ministre adjoint de l'intérieur pour la région de Benghazi, le personnel ayant été évacué par une brigade du gouvernement après que des militants aient mis le feu au consulat, selon le ministre, Wanees Sharef.
Gunmen attack US consulate in Benghazi over... par euronews-en
Ce 11 septembre 2012, a été l'occasion pour des islamistes de pénétrer l'ambassade du Caire en Egypte où des milliers de personnes survoltées avaient cassé le mât et déchiré le drapeau américain, plusieurs dizaines de
membres des forces de l'ordre ont formé une chaîne autour des murs de
l'ambassade. Lire : Egypte.11 septembre 2012 : Des salafistes pénètrent dans l'ambassade des Etats-Unis au Caire
Le prétexte des violences est la diffusion d'un film aux Etats-Unis parodiant l'islam et Mahomet.
Un extrait du film "'Innocence of Muslims" aurait circulé sur Internet selon Hillary Clinton, (après de sérieuses recherches sur le net le 11 septembre, la seule vidéo connue date du 12 septembre...).
La diffusion sur une chaîne aux Etats-Unis était donc bien le prétexte pour raviver les tensions anti-Américaines en Egypte et en Libye, ceux qui protestaient ne connaissant que le nom du film...
Selon le Wall Street Journal, le film à l'origine des violences s'intitule Innocence of Muslims (L'Innocence des musulmans) et a été réalisé par un Israélo-Américain, Sam Bacile, promoteur immobilier de 54 ans. Après la manifestation du Caire, il a déclaré au quotidien américain: «L'islam est un cancer.» Le long métrage a reçu le soutien du controversé pasteur américain Terry Jones, qui avait créé la polémique en brûlant des exemplaires du Coran en avril.
Le film parodique "ose" contrevenir à l'interdiction islamique de représenter le prophète, les scènes du film le montrent non seulement fait de chair et de sang mais aussi comme un homosexuel prônant l'esclavage des enfants et les relations sexuelles extraconjugales, pour lui-même, au nom de la religion.
Comment justifier et défendre l'indéfendable
Le plus intéressant est la réaction de Hillary Clinton qui déclarait mardi soir :
"certains ont essayé de justifier ce comportement brutal en le présentant comme une réponse à des éléments incendiaires diffusés sur Internet». Alors que la vidéo circulant sur internet date du 12 septembre, le lendemain, donc des évènements en Egypte et la Lybie.
«Les Etats-Unis déplorent toute volonté délibérée de dénigrer les croyances religieuses d'autrui. Notre engagement en faveur de la tolérance religieuse remonte aux origines mêmes de notre nation», a ajouté Hillary Clinton.
Elle a souligné: «Mais que les choses soient claires: rien ne saurait jamais justifier des actes de cette nature.»
Décidément, les Etats-unis ne sont plus ce qu'ils étaient. Eux aussi se plient au diktat islamique sans un mot pour l'Officier d'Etat américain décédé au cours de ces violences. En d'autres temps, l'indignation se serait emparée des Etats-Unis, la protection des leurs étant une règle d'or dans la culture américaine.
Peut-être la France deviendra-t-elle l'exemple de patriotisme (la majorité des Français résistant au diktat musulman) pour ce pays vivant sous perfusions de pétrodollars ?
L'Amérique d'Obama se renie, la réélection du démocrate dont l'idéologie ressemble étrangement à celle d'un socialiste sera le suspens de l'année. L'avenir du monde en dépend...
De mémoire, La Passion du Christ, produit par Mel Gibson avait suscité une vive polémique sans que des chrétiens brûlent des drapeaux, attaquent des ambassades ou des consulats ou tuent quiconque.
