Le journal Le Monde choisit de parler des maux de certains adultes surdoués mais, fort heureusement, ils ne sont pas le lot de la majorité. Pour eux, c'est souvent : à un problème, une solution ou des solutions, ils ne sont pas connus, ils n'ont pas forcément fait de brillantes études mais ils se sortent, en général, de toutes les difficultés de la vie.
Tous ne sont pas diagnostiqués surdoués mais quand ils cherchent des réponses à leur différence, ils passent des tests pour confirmer ce qu'ils ressentent. D'aucuns se reconnaîtront sûrement.
Sans être des Einstein, les adultes surdoués s'adaptent et gardent leur différence pour eux. Ils préfèrent bien souvent la solitude à l'incompréhension ou à la lassitude de l'utilisation de la pédagogie qu'ils diagnostiquent inutile tant leurs évidences, leur réactivité sont fulgurantes.
Les adultes surdoués se fondent dans la société avec un regard souvent bienveillant pour leurs interlocuteurs et ils acceptent volontiers laisser les autres avoir raison.
A lire cet excellent article du Monde qui démontre un mal-être chez certains adultes surdoués.
"Un sentiment de soulagement, de reconnaissance, et une reprise de confiance en soi. C'est ainsi que beaucoup d'adultes, tardivement diagnostiqués surdoués, décrivent ce qu'ils ont ressenti lorsqu'ils ont pu mettre un mot sur leur "différence". Car, contrairement aux idées reçues, posséder une intelligence exceptionnelle n'est pas une garantie de bonheur et de réussite. Pas facile en effet de vivre en se sentant en permanence en décalage avec les autres, jugés trop lents, conformistes et sans fantaisie ; de supporter leurs moqueries, leur gêne, voire leur effroi face à une manière de penser, de réagir ou de s'exprimer différente.
La "surdouance", mot barbare utilisé pour désigner une intelligence hors norme et qui se caractérise par une curiosité insatiable, un mode de raisonnement arborescent (fonctionnant par association d'idées), une hyperactivité, une hypersensibilité, voire une extralucidité, concernerait environ un million d'adultes en France, selon les spécialistes. Si certains surdoués vivent très bien avec leurs aptitudes, d'autres sont en grande souffrance, se voient comme des marginaux, sont blessés de lire dans le regard des autres leur étrangeté.
"Avoir un QI élevé, ce n'est pas tellement être quantitativement plus intelligent que les autres, mais surtout avoir un fonctionnement qualitativement très différent au niveau intellectuel", souligne Jeanne Siaud-Facchin, auteure de Trop intelligent pour être heureux (éd. Odile Jacob, 2008). La psychologue surnomme affectueusement ses patients "les zèbres", animaux avec lesquels les surdoués partagent grâce et gaucherie." Lire l'intégralité de l'article sur lemonde.fr
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Les maux inavoués de certains adultes surdoués
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