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16 mai 2012

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Oui, ils sont gauches -maladroits ou peu futés-, nos journalistes à près de 100 % de gauche et pour cause...
Robert Ménard a découvert "’à l’occasion du premier tour de la présidentielle, des votes internes ont été organisés au CFJ et à l’ESJ de Lille, les deux plus prestigieuses écoles de journalisme de notre pays. Avec quel résultat ? 100% pour les candidats de gauche dans la première ! Et « seulement » 87%, toujours pour la gauche bien sûr, dans l’établissement lillois.Avec de tels scores, comment voulez-vous que la pensée unique ne règne pas en maître dans nos médias ? (...)
Nos « nouveaux chiens de gardes » ne seront pas un contrepoids à l’omniprésence socialiste qui se dessine à tous les niveaux du pouvoir, des régions au sommet de l’Etat… Quant à refléter la France qui se dégage de ces élections, on repassera.
Quid de leurs aînés ? Ils sont tout aussi éloignés de ce peuple dont leurs éditoriaux se réclament pourtant régulièrement. Prenons Marianne qui moque régulièrement – et à juste raison – les tracts que sont devenus Libération (pour les socialistes) et Le Figaro (pour la droite). Les journalistes de l’hebdomadaire se sont prêtés au même exercice que nos deux écoles. A la sortie des urnes : 82% votent à gauche. Pas une seule voix pour Nicolas Sarkozy. Et zéro pointé pour Marine Le Pen ! (...)
Les défenseurs attitrés de la gent journalistique me répondront qu’on peut avoir le cœur à gauche et faire honnêtement son métier. Je n’en disconviens pas. Mais, comme chacun, j’allume mon poste de télé, j’écoute la radio, je lis la « grande » presse et je me dis que, décidément, un fossé, un gouffre existent bien entre le petit monde de la presse et le pays réel." Lire l'intégralité de l'article de Rober Ménard.

Ce qu'écrit Robert Ménard est tout à fait intéressant.
La France est bien ancrée à droite avec un président de gauche mal élu. Cette démonstration prouve bien que les Français suivent les infos avec de la distance malgré un matraquage qui a révélé un journalisme militant oubliant son code de déontologie. En fait, ils font bien le tri et s'approprient, sans complexe eux aussi, un "cause toujours..." bien connu.

"Quant à refléter la France qui se dégage de ces élections, on repassera." c'est tout à fait le cas car les journalistes, n'étant pas les plus malheureux de la population, sont loin des réalités des Français, comme la majorité des politiques. La proximité des uns et des autres fait qu'il se sentent mutuellement des obligés, le copinage pourrissant les débats essentiels pour le pays.
Les Français n'aiment pas que les médias leur imposent ce qu'ils devraient dire ou penser, quand ils ne leur est pas interdit d'accéder à des informations sur des faits graves ou délivrées après la campagne présidentielle ; rétention d'informations, censure, la frontière est mince.

Il ne faut surtout pas s'attendre à une prise de conscience de ces journalistes gauche(s) car, comme le veut leur appartenance politique bobo, coco, verte écolo, il n'y a de bien que ce qu'ils pourraient inventer ou proclamer.

Cependant, il faut rendre hommage à certains journalistes qui ont raison gardé, trop peu nombreux, qui écrivent pour cette majorité de Français attendant de fines analyses et cohérentes, correspondant à leurs réalités quotidiennes.

Maintenant, il appartient à chacun de contrer un terrorisme intellectuel médiatique très tendance ne profitant qu'à des minorités influentes, démontrant le manque de caractère et de personnalité des journalistes embringués dans une aventure dont ils ne soupçonnent même pas les risques.
Les Français sont donc beaucoup plus fins et subtils que ces médias et politiques ne l'imaginaient.

En outre, il existe un réel danger du manque de contre-pouvoir du fait même de leur position politique. C'est d'ailleurs ainsi que l'on tue la créativité, l'argumentation ainsi que l'investigation.
François Hollande va-t-il revenir sur les 30 % d'abattement retirés depuis quelques années ou revenir sur les subventions accordées à ce corps de métier ?

La seule façon de secouer, de réveiller médias et politiques, c'est de voter les 10 et 17 juin aux élections législatives, de montrer que la France des drapeaux français peut même leur donner une leçon de démocratie et de les renvoyer réviser le sens du mot "déontologie" qui s'applique aussi aux politiques. Les donneurs de leçons de morale ne seront donc plus les mêmes très bientôt...

 Article de Vos Tribunes à la Une 
 







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