Le club de la presse du vendredi du Grand Journal de Canal + présenté par Michel Denisot le 27 avril tendait à "comprendre les résultats du premier tour de l'élection présidentielle, les perspectives pour le second" avec pour invités l'homme à l'écharpe d'un rouge Mélenchon, Christian Barbier de l'Express, le très objectif Laurent Neumann de Marianne ayant participé au terrorisme intellectuel sur les sujets dont il serait interdit de parler en France et Yves Thréard, journaliste au Figaro qui fait ce qu'il peut pour dénoncer le Sarko-bashing. Cependant, il s'accorde à dire que Nicolas Sarkozy ment sur les horaires de piscine réservés aux musulmanes, avec l'acquiescement des autres intervenants. Le Gand Journal étant très regardé, la désinformation est à son paroxysme. Voir la vidéo qui renvoie "spécialistes" à leurs propos : la vérité sur les horaires de piscine réservés aux musulmanes à Lille.
Tout ce qui n'irait dans le sens qui pourrait faire élire François Hollande est qualifié d'extrémiste.
Ce Club de la presse s'emberlificote dans des analyses hasardeuses en faisant des procès d'intention de propos qui seraient interdits dans le débat français.
Le Grand Journal, tendance bobo et coco et parfois les deux, est à l'image des Guignols, en campagne, eux aussi, prêtant les mêmes intentions "fascistes" par leurs caricatures, de la droite de Nicolas Sarkozy et des électeurs de Marine Le pen n'égratignant que très peu leur(s) poulain(s) de gauche.
Sans attenter à la liberté d'expression, un respect et un équilibre doivent être faits pour "parler" à tous les téléspectateurs.
Or, cela n'est plus le cas pour Les Guignols de l'info représentant toujours les électeurs de Marine Le Pen ou ceux du président sortant avec le crâne rasé, alcooliques et munis de battes de baseball.
On peut rire de tout, certes, mais sans insulter. Dès lors que ce sont toujours les mêmes personnes qui sont ciblées, il ne s'agit plus d'humour mais d'acharnement.
Cette émission, touchant aussi un grand nombre de téléspectateurs, a perdu son véritable humour des années qui ont fait sa renommée.
En outre, les auteurs sont nombreux, la pauvreté des nouveaux gags et des mots fait réfléchir sur le niveau global régnant au sein de l'équipe. Yves Lecoq, qui avait su rester à bon niveau d'humour, se sent-il toujours à l'aise avec ce que les auteurs lui font dire ?
Le Petit Journal de Yann Barthès peut se voir reprocher les mêmes défauts que Les Guignols. L'animateur a montré ses préférences dans le traitement de ses séquences politiques.
Quant à Groland, l'émission a le mérite d'être claire sur ses intentions, elle cible un public fidèle ancré très à gauche, l'autre partie regardant "ailleurs".
Thierry Ardisson, le bobo incontournable, avec son émission Salut les Terriens ! fait partie de la machine à faire gagner François Hollande, sans véritable analyse de l'impact de la frustration qu'il génère chez certains téléspectateurs.
Canal + oublie que leurs abonnés sont des téléspectateurs de toutes tendances politiques.
Après le traitement qui leur est infligé en leur qualité ausi d'électeurs soi disant anti-républicains, racistes ou pseudo-extrémistes, certains risquent de ne pas renouveler leur abonnement à la chaîne cryptée.
Sur France 2, avant le premier tour de l'élection, Laurent Ruquier et Catherine Barma faisaient passer leurs messages pro-gauche dans leurs émissions sur une chaîne publique payée par des téléspectateurs de toutes tendances politiques aussi.
L'émission On n'est pas couché du 28 avril a encore démontré la difficulté d'audrey Pulvar, malgré ses efforts visibles, de ne pas pendre parti surtout face à 'Henri Guaino.
Il sera donc facile de zapper pour les téléspectateurs mécontents.
D'autres chaînes moins connues, plus soucieuses et respectueuses de leur public, risquent de prendre des parts d'audimat dans les mois qui viennent. Les chaînes délaissées par les téléspectateurs devraient faire leur examen de conscience après un constat de désaveu pour le parti pris, phénomène qui devrait être visible pour les journaux en ligne et radios n'ayant pas respecté la neutralité politique, le public électeur n'appréciant pas les cabales.
Relayé par Vos Tribunes à la Une
