Il invite Bruno Leroux, député PS de la première circonscription de la Seine-Saint-Denis et président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, interviewé plus tôt dans la matinée par Jean-Jacques Bourdin à venir visiter son CFA (Centre de Formation et d'Apprentissage) en Seine Saint-Denis d'une capacité de 3000 élèves, n'en accueillant que 1600... faute de participants...
Patrick va mettre mettre fin à 40 CDD car il n'a pas assez d'élèves.
Il déplore que les moyens mis en oeuvre par le Conseil Général 25 millions et 60 millions avec les équipements pour si peu de résultats. Il est donc en déficit, il a demandé à plusieurs politiques de se déplacer, lesquels lui répondent qu'ils ne peuvent pas puisque le CFA est bénéficaire.
Il a aussi demandé de prendre la formation des gens de Citroën qu'on lui a refusée sous prétexte que son domaine n'était que l'apprentissage.
Patrick est désemparé, il souligne que le déficit vient du fait que les employeurs prennent moins d'apprentis à cause de la crise et beaucoup d'autres raisons dont des jeunes "un peu plus difficiles", il a marre du politiquement correct.
Il propose des solutions mais personne ne l'entend.
Gaspillage et étroitesse d'esprit font donc ménage en Seine Saint-Denis avec pourtant des personnes mobilisées que les politiques ont oubliées depuis longtemps.
En espérant que cet appel sera enfin entendu...
NB : Selon l'INSEE, En Seine-Saint-Denis, les jeunes sont moins nombreux à poursuivre leurs études, quel que soit l’âge, que dans les départements voisins. Bien qu’en nette progression pour le bac et le second cycle, la part des diplômés reste globalement plus faible qu’ailleurs. 30 % des jeunes n’ont aucun diplôme et seuls 12 % ont un diplôme de second cycle, contre respectivement 20 % et 25 % en moyenne en Ile-de-France. Ainsi, les jeunes de Seine-Saint-Denis éprouvent-ils plus de difficultés à s’insérer sur le marché du travail. Ils sont davantage touchés par le chômage et occupent plus souvent un emploi précaire. Toutefois, les jeunes diplômés de l’enseignement professionnel et ceux ayant quitté la Seine-Saint-Denis, en moyenne plus diplômés, s’en sortent mieux que les autres.
Et ce, malgré les moyens déployés par le Conseil Général, la question est de savoir pourquoi certains jeunes restent en Seine Saint-Denis, le travail au noir, le trafic de drogue étant plus lucratifs qu'un travail "normal", plus valorisant, cependant, car honnête, mais tout cela fait partie de l'éducation, tout simplement.
Des emplois ne sont pas pourvus en France faute de candidats ; tous les politiques, à commencer par François Hollande, devraient sonner la charge pour l'emploi, il est encore temps...
Bref, se bouger vraiment...
