L’ex-ministre de Nicolas Sarkozy siègera dans la commission Jospin sur la moralisation de la vie politique, a annoncé lundi matin l’Élysée dans un communiqué. Encore un beau symbole de l’UMPS.
Roselyne Bachelot, très proche de François Fillon s’est attirée les foudres de ses « camarades » de l’UMP en publiant le 20 juin son livre critique sur la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, A feu et à sang, puis en appelant à « faire l’inventaire » du quinquennat écoulé. Certains, comme la députée Valérie Rosso-Debord, l’ont accusée de se « faire de l’argent sur le dos de Nicolas Sarkozy ». D’autres l’ont appelée à être « solidaire » de l’action menée. L’ancien conseiller spécial de l’Élysée Henri Guaino est allé le plus loin en déclarant au Grand Journal que s’il devait passer vingt-quatre heures dans la peau de l’ex-ministre de la Cohésion sociale, il se suiciderait.
La commission Jospin sur la moralisation de la vie politique, qui commencera dès le 25 juillet à plancher sur le non-cumul des mandats, le financement des campagnes ou le statut du chef de l’État, doit rendre ses conclusions pour « tout début novembre ».
La commission Jospin sur la moralisation de la vie politique, qui commencera dès le 25 juillet à plancher sur le non-cumul des mandats, le financement des campagnes ou le statut du chef de l’État, doit rendre ses conclusions pour « tout début novembre ».
Que la Bachelot fasse partie de cette commission sur la moralisation est un peu fort de café quand on se souvient qu’elle est responsable d’un gouffre financier de plusieurs centaines de millions d’euros lors de la vaccination massive contre la grippe A H1N1 (et dont des lots entiers de vaccins sont partis à la poubelle pour cause de date de péremption dépassée), et qui a travaillé près de vingt ans dans l’industrie pharmaceutique connue pour son lobbying hyperactif. Quant à passer de l’UMP au PS, quoi de plus naturel, puisque les deux partis ont toujours été d’accord dans presque tous les domaines tout en faisant semblant de s’opposer.
SourceVia Nation Presse
NDLR : Les commissions, en général, servent à caser des politiques, en remerciement pour des services rendus entre amis.
Lionel Jospin a participé activement à la campagne de François Hollande. Le président lui fait donc l'honneur de lui confier cette commission dont le délit de favoritisme est flagrant.
Cela démarre mal, d'autant plus que Roseline Bachelot est l'ancienne ministre du gaspillage des vaccins contre la grippe H1N1.
Cependant, comme elle a craché dans la soupe UMPiste, elle a la faveur du gouvernement socialiste pour "la diversité d'opinion", selon la version officielle de Lionel Jospin.
Roselyne Bachelot est à l'UMP ce qu'Eric Besson, en son temps était pour le PS.
L'ancienne ministre est une prise de guerre par les socialistes, une prise facile, certes, mais une prise de guerre quand même.
On se demande même pourquoi ce dossier n'était pas prêt puisque la gauche attendait le pouvoir depuis dix ans...
Ceux qui critiquaient le gaspillage ont les mêmes travers que les précédents gouvernements. Surtout que les années Mitterrand ont laissé des traces, des vieilles habitudes dont les politiques ont bien du mal à se débarrasser...
Les Français paient pour que leur soit resservie la même soupe... en attendant celle des Restos du Coeur
La commission sur la moralisation de la politique aura un coût et la moralisation de la vie politique suggèrerait de la transparence sur ce que les Français devront encore débourser pour faire plaisir aux amis des amis.
Bienvenue en Sarkollande ou UMPS !
Relayé par Vos Tribunes à la Une