"Un rapport de la Cour des comptes, que nous nous sommes procuré, se montre très critique sur l’efficacité des mesures prises depuis dix ans. Il préconise de concentrer les crédits sur six départements."
SEVRAN (SEINE-SAINT-DENIS). Pour la Cour des comptes, seuls les quartiers populaires de la Seine-Saint-Denis, du Val-d’Oise, de l’Essonne, des Bouches-du-Rhône, du Nord et du Rhône devraient recevoir les crédits de la politique de la ville. | (LP/OLIVIER CORSAN.)
C’est une mesure radicale que propose la Cour des comptes pour enfin changer le visage de la banlieue. Dans un rapport rendu public aujourd’hui* et que nous avons pu consulter, l’institution de la rue Cambon suggère, entre autres recommandations, de focaliser les crédits spécifiques de la politique de la ville destinés aux quartiers populaires sur seulement 6 départements.
Il s’agit de ceux qui rencontrent « les plus grandes difficultés » : la Seine-Saint-Denis, le Val-d’Oise, l’Essonne, les Bouches-du-Rhône, le Nord et le Rhône. Lire la suite
En somme, la Cour des Comptes rapporte les échecs consécutifs des hommes et des femmes aux responsabilités dans ces six départements...
Si l'intention est louable de pointer les déficits économiques et structurels, cette initiative serait injuste pour des départements qui ont les mêmes difficultés mais se battent vraiment pour faire évoluer leurs départements.
Cependant, le rapport indique-t-il de quelle manière les fonds devraient être contrôlés et par qui ?
Les collectivités
locales, dont la majorité est détenue par le Parti Socialiste, n'ont
cessé d'accroître le nombre des fonctionnaires depuis le début de la
crise en 2008 (ou qui a été décidée d'être identifiée comme telle cette
année là alors qu'elle avait débuté avant).
Il est à craindre que certains crédits n'ajoutent de l'endettement quand ils ne feront pas l'objet de favoritisme puisque ces départements sont détenus par des Socialistes mais aussi par l'UMP qui n'ont jamais pu avoir une gestion rigoureuse afin de leur éviter ces situations désastreuses.
Il est à craindre que certains crédits n'ajoutent de l'endettement quand ils ne feront pas l'objet de favoritisme puisque ces départements sont détenus par des Socialistes mais aussi par l'UMP qui n'ont jamais pu avoir une gestion rigoureuse afin de leur éviter ces situations désastreuses.