L'image de la France est déjà suffisamment ternie sans qu'une première dame non officielle -le statut n'étant pas inscrit dans la constitution- en rajoute du fait même qu'elle n'est pas encore divorcée de son mariage et qu'elle n'est pas mariée au chef de l'état.
Toutes ces "anomalies" auraient pu être effacées sans un tweet ravageur où la compagne du président se permet de faire de la politique en soutenant une personne de son parti alors que si elle voulait enfiler le tailleur impeccable de tous les Français, elle se serait abstenue...
François Hollande va-t-il pouvoir gouverner sereinement si les conflits conjugaux viennent perturber la politique française ? Peut-être choisira-t-il les voyages à l'étranger qui leur donneront le calme nécessaire à l'exercice de sa fonction ?...
«François me fait totalement confiance, sauf pour mes tweets!» Alors qu'elle faisait cette confidence il y a quelques semaines dans Femme actuelle, Valérie Trierweiler, la compagne du président François Hollande, vient d'en donner une spectaculaire illustration. En soutenant officiellement sur Twitter le candidat dissident Olivier Falorni contre Ségolène Royal aux législatives à La Rochelle, la journaliste a provoqué l'émoi sur la Toile, où son tweet a été repris des centaines de fois depuis mardi midi. «Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé», écrit-elle sur le site de microblogging(...)
Une déclaration qu'elle a confirmée quelques minutes plus tard à l'AFP et qui devrait provoquer de nombreux remous à l'Élysée et au PS. Elle devrait surtout relancer la guerre avec Ségolène Royal, la mère des enfants du président, qui s'est toujours montrée loyale depuis la désignation de François Hollande comme candidat du Parti socialiste à l'automne.
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Pour Yves Thréard, directeur adjoint du Figaro, la volonté d'indépendance revendiquée par Valérie Trierweiler se révèle en contradiction avec les intérêts politiques de François Hollande.