La commission de la carte de presse a refusé six dossiers de journalistes de l’émission de Canal+.
Cinq renouvellements, six refus, un dossier en attente : tous les journalistes du “Petit Journal” font peu ou prou le même boulot, mais la commission de la carte de presse a attribué cette dernière aux uns, pas aux autres.Ce qui interdit aux recalés l’accès à la cour de l’Elysée, à l’Assemblée nationale ou encore à certains meetings. Pourtant, les malchanceux, recrutés cette année, viennent de rédactions aussi peu farfelues que RTL, France 5 ou Le Post… “Je suis assez réservé sur le mélange des genres”, expliquait, en janvier, Eric Marquis, président de la commission de la carte. Il s’interrogeait publiquement, à titre personnel, disait-il alors.
Les intéressés vont faire appel. L’ultime recours serait le Conseil d’Etat. La commission ne souhaite pas s’exprimer.
"Il fallait s’y attendre. À force de clouer au pilori avec un humour impitoyable les petits mensonges et grandes incohérences de la communication des acteurs politiques français, "Le Petit Journal" animé par Yann Barthès a suscité une grossissante vague de contestation ces dernières semaines. Ce mercredi, logiquement, on apprenait que la commission de la carte de presse décidait de ne pas renouveler six des douze cartes de presse de l'équipe de Yann Barthès. Journalistes ou comiques, le "Petit Journal" de Canal + ? "
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ndlr : il faut dire que l'équipe l'a bien cherché car les "gags" sont sortis de leur contexte et lancent de fausses informations. Peut-être faudra-t-il qu'elle se trouve une autre appellation que celle de journalistes.
D'ailleurs, l'information ne sera pas classée dans la catégorie "humour" sur ce site, l'émission ne faisant que dans l'acharnement et la méchanceté qui ne peut intéresser que les fans du genre. En revanche, la liberté d'expression doit être soutenue mais libre aux téléspectateurs de zapper...
