Après les attentats du 13 novembre
2015 qui ont fait 130 morts et 350 blessés, François Hollande, sous
l'impulsion de Manuel Valls selon les « commentateurs »,
a décrété l'état d'urgence voté à la quasi unanimité à
l'Assemblée nationale. Seuls cinq députés ont voté contre et une abstention avec des
arguments que l'on peut aussi analyser.
Si l'état d'urgence est nécessaire à
l'efficacité des forces de l'ordre, quid de la justice déjà
débordée ? Des affaires dites secondaires mais graves risquent
d'être mises sous la pile des dossiers (mais pas pour tout le monde, lire plus bas).
Nul n'est besoin de souligner
l'incapacité des prisons déjà surpeuplées à accueillir de
nouveaux détenus. Dans l'état d'urgence, des individus dangereux
peuvent être libérés « pour faire de la place » conformément aux directives de la Garde des Sceaux dont on connaît les effets pervers, à savoir viols et meurtre d'un policier commis par des détenus sortis trop
tôt ou « s'étant fait la belle ». A quand la construction de nouvelles prisons tant
attendues ?...
Une question taraude, lire cet article dérangeant d'empathie et de victimisation : De la délinquance à la radicalisation, comment Daesh (NDLR : l'état islamique) recrute ses jeunes ?De la délinquance à la radicalisation ? L'un des mis en cause est un multirécidiviste et d'autres n'avaient fait l'objet que de rappels à la loi, d'autres "fichés S", pauvres victimes de la société qu'ils détestent. Le fait d'avoir un discours victimisant les encouragent à rejeter le pays qui les a accueillis, nourris, logés, soignés gratuitement et éduqués gratuitement. La justice est encore le maillon faible du fait du Syndicat de la Magistrature majoritaire, hélas, très -trop- à gauche et connu pour son "mur des cons" pour faire preuve de fermeté dès le premier délit commis.
A lire : Etat d'urgence: pour les commissaires, le syndicat de la magistrature"allié (des) terrorismes"
Cependant, quid de l'éducation
parentale dans ce drame ? La haine se
transmettant et n'ayant aucune limite ni frontières, certains
parents sont responsables du rejet de notre culture et de notre
société...
L'état d'urgence a également un
impact sur les médias
qui ne prennent plus le temps de vérifier
leurs sources, le message gouvernemental étant prioritaire. Peu
importe le profil de la personne qui l'émet.
Voilàààààà https://t.co/yXmn5R6yyQ @kassovitz1 @FrDesouche
— aliciabxن (@aliciabx) 20 Novembre 2015
Itele s'est même permis de couper une
phrase tendancieuse de la Garde des Sceaux dans une de ses
interviews.Le Monde a pris soin de rééditer un article sur les migrants dont le flux pourrait contenir des jihadistes (comme prouvé par les derniers éléments des enquêtes), sous prétexte du « pas d'amalgame » et « faut pas stigmatiser » en vigueur.
Que dire de cette journaliste du Monde qui pense que le drapeau français, haut symbole de la République, est un signe « facho » ? Combien de journalistes s'exercent-ils à la propagation et propagande de la haine de la France ?
François Hollande a déclaré « La
France est en guerre » et décrété l'état d'urgence le soir
même des attentats. Alors que les forces de l'ordre étaient sur le
pied de guerre conformément à la demande du président, Jean-Marie
Le Pen (vous savez, ce terroriste de la parole...) a été perquisitionné le lundi 16 novembre en catimini, soit
deux jours et demi après que l'état d'urgence ait été décrété...
la justice (encore elle) et le gouvernement ayant un sens des
priorités qui laissent perplexe...
Combien de politiques lanceurs d'alerte ou pour avoir eu l'outrecuidance d'avoir averti des dérives de certains islamistes vont-ils faire l'objet de ces mesures d'urgence ?
La France est en guerre contre qui exactement, contre tout le monde ?
Etat d'urgence, oui bien évidemment, - bien
qu'il aurait dû être décrété après les attentats de janvier
2015- et pour seulement trois mois car attention aux dérives,
le gouvernement pourrait être tenté d'oeuvrer pour son propre
camp...
21/11/2015
21/11/2015