Robert Ménard, le maire de Béziers, s’amuse du "miracle de Noël".
Sa résistance au préfet de l’Hérault, qui lui demandait de démonter la
crèche qu’il a fait installer à l’hôtel de ville, éveille sympathies et
soutiens. "J’ai réconcilié la droite et la gauche, ils sont contre
l’interdiction des crèches dans les lieux publics", dit l’élu de droite.
S’observe, en tout cas, l’affirmation d’un attachement à une tradition
populaire née du catholicisme. Une semblable indignation a accueilli la
décision du tribunal administratif de Nantes, obligeant le conseil
général de la Vendée à enlever une scène de la Nativité installée, comme
d’habitude, dans son hall : un "libre penseur" avait porté plainte, au
nom de la laïcité et de la neutralité du service public. Ici comme
ailleurs, la France millénaire relève la tête et s’oppose à ceux qui
agressent sa mémoire. Voilà une excellente nouvelle.
"Touche pas à ma crèche !" pourrait être le mot d’ordre d’une opinion attachée aux
racines chrétiennes de la nation, en dépit de la propagande sur le "vivre ensemble" qui invite le pays hôte à faire table rase de son passé.
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