Marine Le Pen, dans une interview au JDD parue ce dimanche, estime que « le concept de grand remplacement suppose un plan établi. Je ne participe pas de cette vision complotiste ». Fait-elle, selon vous, une interprétation erronée de votre analyse ?
Totalement erronée, en l’occurrence ; et ce n’est pas « selon moi »,
parce que mon analyse, je la connais, et il n’y est nulle part question
du moindre complot. J’ai beaucoup de respect pour Marine Le Pen,
j’admire son courage, sa détermination, son patriotisme et son sens
politique mais, sur ce point particulier, c’est son sens politique qui
lui joue des tours. Elle aura voulu, j’imagine, par prudence, ne pas
paraître assumer un syntagme, Grand Remplacement, dont elle a craint qu’il ne parût trop radical. Hélas, ce n’est pas l’expression Grand Remplacement
qui est radicale, c’est la sinistre réalité de ce qu’elle désigne. Le
Grand Remplacement n’est pas une théorie, ce n’est pas un concept, à
peine une notion, moins encore un fantasme, comme dit la presse
remplaciste, ou une « vision complotiste ». Plût au ciel que ce fût
tout cela, et rien d’autre ! C’est ce que nos yeux constatent tous les
jours et que les sociologues de cour s’acharnent à nier : le simple fait
que dans nos rues, nos rames de métro, nos écoles, nos écoles
maternelles et nos maternités surtout, sur des pans entiers du
territoire, il y avait un peuple et que, à sa place, il y en a un ou
plusieurs autres. Lire la suite
NDLR : quand le FN "tire" sur ses sympathisants et électeurs en les insultant, lire :
G. Dussausaye (FNJ) « le « grand remplacement » relève davantage d’un fantasme racialiste que d’une réalité. » (Maj : Radio Courtoisie)
Immigration-Renaud Camus : "Non, le Grand Remplacement n’est pas une « vision complotiste » !"
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