L’effectif des populations d’espèces vertébrées a diminué de moitié depuis 1970, selon l’Indice Planète Vivante de WWF. |
Entre 1970 et 2010, l'Indice Planète Vivante - qui mesure l'évolution de 10.380 populations de 3.038 espèces de mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons - a chuté de 52 %.
Et "cette tendance lourde ne donne aucun signe de ralentissement", selon la 10e édition du rapport, pour qui il est encore possible d'agir pour renverser ce déclin et combiner développement et sauvegarde de l'environnement.(...)
Les zones les plus touchées sont l'Amérique Latine (-83%), suivie de près par la région Asie-Pacifique, et ce sont les espèces d'eau douce qui ont payé le prix fort (-76%) quand les espèces terrestres et marines ont diminué de 39%.
La baisse annoncée de 52% est beaucoup plus marquée que dans les rapports précédents, en raison de changements dans le mode de calcul qui proposent une représentation plus fidèle de la répartition mondiale des espèces de vertébrés, précise l'ONG spécialisée dans la protection des espèces en danger.(...)
Les causes de ce déclin: la perte et dégradation des habitats (en raison de l'agriculture, l'urbanisation, déforestation, l'irrigation, les barrages hydroélectriques...), la chasse et la surpêche (y compris les prises accidentelles comme pour les tortues marines), et le changement climatique.(...)
L'humanité surexploite la Terre, consomme plus de ressources naturelles que la planète ne peut en reconstituer: plus de poissons qu'il n'en naît, plus de CO2 émis que les forêts et les océans peuvent en absorber...(...)
Entre 1961 et 2010, la population est passée de 3,1 à près de 7 milliards d'habitants, et la biocapacité disponible par tête de 3,2 à 1,7 d'hectare global (qui représente la productivité moyenne mondiale d'un hectare biologiquement productif).
"La population mondiale devant atteindre 9,6 milliards d'habitants en 2050 et 11 milliards en 2100, la biocapacité disponible pour chacun de nous va continuer à régresser (...) dans un monde marqué par la dégradation des sols, la pénurie d'eau douce et la montée du coût de l'énergie".
A qui la faute ? Les pays les plus riches sont globalement ceux dont l'empreinte écologique par habitant est la plus élevée.
En 2010, le Koweit arrivait en tête, suivi du Qatar, Emirats arabes unis, Danemark, Belgique, Trinidad et Tobago, Singapour, Etats-Unis, Barheïn et Suède.
La France arrivait en 23e position, et en avant-dernière position, figurait la Chine, qui détient néanmoins la première place pour son empreinte totale, devant les Etats-Unis et l'Inde.(...)
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