Billet d'humeur et d'humour
A la colère des Français, quelle piètre réponse
d'un président aussi combatif qu'une mouche verte dans un pot de
confiture dont les ailes engluées dans les mensonges, les priorités
hasardeuses et les affaires l'empêchent de décoller !
La France s'est arrêtée, plus d'autres
informations que sur un pseudo remaniement -ce qui laisserait supposer que
pas d'infos = pas de problèmes- après la défaite des socialistes aux municipales... au cas où les
Français oublieraient. Chômage, délocalisations, pouvoir d'achat et insécurité sont relégués
pour un mois au moins, le temps d'un battage médiatique sur un
remaniement qui prend les mêmes (et des anciens) et ne "change pas de cap"...
Hystérie collective médiatique
Le ton timide et blanc du président Hollande a donné le top
départ au rouleau compresseur médiatique. Vous savez, ces
journalistes qui avaient voté pour ce poulain à 74 % en 2012... Et
bien, ils sont toujours convaincus de leur pseudo mieux-pensance. Que c'est beau, une amitié avec un ancien secrétaire du Parti Socialiste dont la première qualité serait d'être blagueur... à croire qu'ils
sont plus naïfs que les Français... ou sûrement mieux payés
qu'eux, là est tout la différence...
En fait, les journalistes sont les plus heureux
de ce remaniement, ils veulent prouver qu'ils « ont bien
voté » lors de la présidentielle et font tout ce
qu'il faut pour immortaliser l'instant, peu importe les analyses à l'emporte-pièce, du moment que le cheval
famélique reprenne du poil de la bête...
Un suspens époustouflant est entretenu par les médias plus passionnés que les Français devant leur fromage à pâte molle : le gouvernement est resserré à 16
ministres avec des éléphanteaux roses censés être devenus adultes
en attendant la nomination, la semaine prochaine, des secrétaires
d'état dont le total des nominés devrait approcher le même nombre
que dans le précédent gouvernement, les économies seront (encore) pour plus tard...
Malheureusement, les éléphants roses vivent sur leur
nuage (de dépénalisation du pétard et d'abus de caviar) depuis
trop longtemps, déconnectés des préoccupations des Français.
Les valseurs font la danse des chaises
musicales pour assoir des amis oubliés dans la liste des
prétendants aux récompenses.
Les farceurs de la sémantique
médiatique parlent de « valsiens » qui seraient des
proches de Manuel Valls et, de mauvaise humeur, on a envie de les
appeler les vachettes maigres du toréador tant le bilan de l'ancien
ministre de l'intérieur est mauvais.
Les Hollandais, mot inventé par des
journalistes à l'humour limité, seraient des fidèles
du président. Toujours de mauvaise humeur, on pourrait dire : « les
Hollandais en Hollande ! » et demander à ces farceurs
d'appeler les fidèles : des hollandistes, les Français ont assez de
pertes de repères pour en rajouter.
Le « j'vous ai pas compris »
résonne dans les oreilles à en crever les tympans, le remaniement
ne servant qu'à meubler le vide d'idées pour sortir la France de
l'ornière. Ce remaniement est du
grand art dans le foutage de gueule qui devrait se payer dans
les urnes pour les élections européennes le 25 mai 2014.
03/04/2014