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24 avril 2014

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Métro de Lille
Pendant environ une demi-heure, une femme de 30 ans a vécu un véritable calvaire, dans le métro, puis en dehors, mardi soir à Lille.
Tout commence vers 22 h 30. Elle est abordée et ennuyée par un individu en entrant dans une station du centre-ville. L’agression se poursuit sur le quai, où il l’insulte, tente de l’embrasser malgré son opposition. Plusieurs autres usagers sont présents, mais personne n’intervient :
« Sur les caméras, on voit l’attitude du public qui s’éloigne et ne porte pas secours. C’est de la non-assistance à personne en danger. Si quelqu’un avait au moins appelé la police, celle-ci aurait pu intervenir aussitôt », confie un proche du dossier.
Résultat, la jeune femme se retrouve bien isolée dans la rame où l’homme la suit. Il menace de la frapper avec une bouteille de vodka, la bloque physiquement à plusieurs reprises, lui touche la poitrine et les fesses. [...]
Une fois dehors, la malheureuse tente d’arrêter des voitures sur la route. Un automobiliste s’arrête et elle s’engouffre à l’arrière de son véhicule. Sauf que le malfaiteur arrive à son tour, se bat avec le conducteur et parvient à extraire la jeune femme de la voiture. Des vigiles du CHR interviennent et l’interpellent. Un suspect de 20 ans, alcoolisé, est remis à la police. [...]
La Voix du Nord
Via Fdesouche 
La question de la non-assistance à personne en danger se pose
Il aura donc fallu trente minutes, qui ont sans aucun doute paru des heures à cette victime, pour qu'elle ne soit plus seule à lutter contre son triste sort du soir. Pourtant, cette agression aurait pu ne jamais exister si les passagers du métro, qui ont assisté à une bonne partie de la scène, avaient aidé la jeune femme. Car les caméras du métro le disent: malgré l'heure tardive, le métro n'était pas désert. «C'était un soir de semaine... Mais pendant les vacances. Je n'ai pas encore vu les images, mais je tablerais sur une dizaine de personnes», estime un commandant de la DDSP59. C'est donc la question de la non-assistance à personne en danger qui se pose dans cette affaire. «Pénalement, c'est bien sûr quelque chose qui existe. Ici on resterait dans le domaine de la correctionnelle, puisqu'il y a eu agression sexuelle et non viol. Mais la volonté de poursuivre appartient au procureur de la République», explique ce commandant. A lire sur Le Figaro
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