Après des auditions à l'aveugle dont
on peut déplorer le calque de mêmes profils de talents que la
saison 2, le premier volet des battles nous a fait vivre deux
moments de grâce avec Claudia Costa et Maximilien.
Frissons garantis avec le premier donné
par la maestria de Claudia Costa, chanteuse de fado, dont la voix
suave rend son âme à la chanson « La Mamma » de Charles
Aznavour. On notera que ce monument de la chanson française n'avait
pas été aussi brillamment chanté depuis très longtemps (des chanteurs connus la massacrant régulièrement).
Marina d’Amico,
à la voix atypique, n'a pas démérité dans l'exercice et Mika a
préféré la conserver dans son équipe. On se dit « mince, on perd un vrai talent avec Claudia
qui a tant de possibilités vocales », on se sent déjà
orphelin. Déception passagère puisqu'elle est
« sauvée » par Florent Pagny qui, une fois de plus, montre une oreille infaillible pour reconnaître les vraies voix.
(Mis à jour le 25/02/2014, la vidéo du site de The Voice a été partagée 10 000 fois sur Facebook
Celle qui suit arrive en deuxième position avec plus de 2000 partages sur le même réseau social, laissant les autres battles loin derrière mais le staff de The Voice semble avoir un choix personnel autre que les goûts des fans de l'émission, voir : The Voice 3 - Top 3 : les trois meilleures battles du samedi 22 février 2013 étrange, non ? )
Celle qui suit arrive en deuxième position avec plus de 2000 partages sur le même réseau social, laissant les autres battles loin derrière mais le staff de The Voice semble avoir un choix personnel autre que les goûts des fans de l'émission, voir : The Voice 3 - Top 3 : les trois meilleures battles du samedi 22 février 2013 étrange, non ? )
L'autre moment de grâce est venu de
la voix rocailleuse de Maximilien en duo avec Noémie de l'équipe de Garou qui reprennent le titre
de Elton John : « Sorry Seems to be the Hardest Word »
Globalement, le choix des coachs de la première battle est conforme à ce qu'une oreille musicale reconnaîtrait si ce n'est le cas de Claudia, heureusement repêchée.
Les autres talents n'ayant pas
démérité, l'aventure de la saison 3 de The Voice amène des
interrogations.
Si l'on analyse les auditions à
l'aveugle, TF1 nous a fait faire le tour du monde -loin d'être désagréable- mais trop insistant pour être sans arrière-pensée politique...
Les mauvaises langues disaient TF1 de
droite, la preuve que non, la chaîne suit bien la ligne du
gouvernement socialiste : la sur-représentation des minorités...
Question dérangeante : le
gouvernement, par sa Ministre de la culture, Aurélie
Filipetti, subventionne-t-il, aussi, The Voice ?
Petite pique personnelle : à la fin
des auditions à l'aveugle, je me suis demandé si j'avais assisté à
la sélection de l'équipe de France de football avec ses critères
ethniques et minoritaires et dont la Ronaldo portugaise aurait laissé
tout le monde sur le carreau.
Autre pique personnelle dans le monde
bisounours politisé de The Voice, les talents français seraient une
denrée rare ou la ramasse (ils apprécieront...).
J'oubliais la remarquable interprétation par les coachs de « Bohemian Rhapsody » de Queen » lors de la première audition aveugle, à revoir pour le plaisir.