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François Hollande, resté premier
secrétaire du Parti Socialiste depuis le début son mandat,
désolait les médias (amis puisqu'ils ont voté à 74 % pour lui)
pour le flou de son cap, de sa vision pour la France. Le bon copain,
le blagueur et comique troupier montre ses limites mais il est vrai
qu'il est plus facile de faire rire que gérer un pays de près de 66
millions d'âmes..
Selon les mêmes médias amis, peu importe le
vide des idées et les blagues niveau zéro, il suffit d'avoir une bonne
communication -à la Sarkozy- pour rythmer la vie des Français.
Peu importe si les « idées »
sont en parfait décalage avec les préoccupations des Français, il
faut COMMUNIQUER... n'importe quoi mais il faut donner des os à
ronger à la populace, fussent-ils putrides..., meubler le vide d'un
président élu par défaut.
Le résultat des drames
médiatico-politiques qui ont ponctué la vie des Français était
donc inéluctable.
Les associations, de vraies commères
médiatiques
Une « bonne com' » ne
suffit pas aux défis d'une France à la traîne gouvernée, sous le
coup de l'émotion, par des associations communautaristes puissantes
chargées de régler des comptes envers quiconque aurait une parole
de travers. Les propos « qui rappellent les heures les plus
sombres de notre histoire » n'étant jamais sanctionnés à
gauche est un principe « humaniste » à géométrie
variable, dont la justice a même fait sien, qui commence à lasser les
Français...
Retour à l'envoyeur
La France est aux mains de minorités
subventionnées par une majorité de Français qui attend toujours le
retour d'ascenseur ; à chaque fois que la gauche, qui se croit
toujours dans les années 80, tente un « coup » sociétal,
il lui revient dans la figure illico.
Cette majorité de Français silencieux
-et respectueux- fait de la résistance comme jamais. Elle estime
qu'elle a assez donné, sans être jamais être reconnue ou remerciée pour ses efforts, sa tolérance. Le
digne abnégation dont elle faisait preuve est à sens unique et elle
n'en peut plus de donner sans recevoir à son tour.
Pour exemple, François Hollande et
Nicolas Sarkozy « oubliaient » de souhaiter un joyeux Noël
à ceux qu'ils pensaient être capables d'avaler n'importe quelle
couleuvre mais ne manquaient jamais une fête (ou un dîner)-et en
langue étrangère- des puissantes minorités...
Ces -sages- Français sont capables de
renverser, par le boycott, un pouvoir politico-médiatique dont
émergent parfois des « people » se croyant à l'abri de
toute impunité. Boycott qui commence à porter ses fruits : chutes
d'audiences radio et télévision, arrêt d'émissions, désertion des
cinémas, ventes en berne des livres à pensée de gauche...
Les Français se ferment à toute
parole venant de ces personnes, se pensant encore élites, se
relayant au pouvoir depuis tant, trop d'années avec les mêmes
discours envoyant dans le mur une France déchirée par les haines
orchestrées, les empêchant de se concentrer sur leur avenir.
Dans ces choix honteux de « com' »,
sont oubliés corruption, évasion fiscale, délits d'initiés et
favoritisme toujours impunis grâce (sic) à la curieuse lenteur de
la justice mais les Français retiennent qu'il vaut mieux peut-être
mieux voter pour quelqu'un qui a été condamné pour des propos -par
une justice plus rapide...- que pour des personnes qui se
représentent, sans vergogne, déjà condamnées pour des faits
autrement plus répréhensibles que des mots malheureux.
Il n'est donc pas nécessaire de
revenir sur les choix honteux de communication d'un gouvernement à
la dérive bien que l'on puisse noter que l'affaire Gayet-Hollande
tombe à point alors que le pays allait sombrer définitivement dans
la folie avec l'affaire Dieudonné...
Jamais la France n'était tombée aussi
bas, aussi proche du totalitarisme dans sa violence et son insulte à
l'intelligence et atteintes aux libertés individuelles.
Un timing hollandiste à la Sarkozy
Si l'on compare les débuts de mandats
des présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy, l'on remarque
qu'ils ont le même tempo, Nicolas Sarkozy n'avait pas manqué de
nous faire suivre le feuilleton de son divorce et de son conte de
fées avec Carla Bruni.
Mais peut-on encore parler de
présidents ?
Non, de gouverneurs, seulement, d'une province de l'Union européenne aussi folle que la France et
laissant tant de salariés sur le carreau.
Le plus dangereux est sans doute
d'ajouter des sujets sociétaux se transformant en maux à des
maladies récurrentes dont les remèdes n'ont jamais été
véritablement cherchés par des protagonistes plus occupés à
régler leurs comptes que les problèmes des Français...
La croissance ne se décrétant pas,
elle ne doit pas être espérée en fonction des autres pays. Cette
attitude à attendre que les autres fassent mieux pour en bénéficier
révèle une paresse que les milieux « autorisés » ne
s'autorisent jamais à dénoncer...
La croissance ne se fera pas en France
tant que les haines et la paresse au plus haut sommet de l'Etat
prendront le pas sur l'intérêt des Français. Les (pseudo) valeurs humanistes
claniques et les sujets sociétaux non prioritaires -afin de meubler le vide d'idées-
ne feront qu'aggraver l'enlisement de la France.
Alors que pour redonner de l'espoir aux
Français dans un pays au bord de la crise de nerfs, une seule phrase peut
suffire pour que la France se remette à penser sereinement à un véritable avenir
: « Unis, les Français sont invincibles ».