Que sait-on des circonstances de l'enlèvement ? "Les
ravisseurs, qui étaient une quinzaine, sont arrivés sans voiture dans la
nuit. Ils sont d'abord allés dans la maison des soeurs pour trouver de
l'argent, il n'y en avait pas, et le Père Georges a eu le temps de
prévenir l'ambassade", a déclaré Mgr Gérard Daucourt, évêque de
Nanterre. Selon les témoignages recueillis par le diocèse, les
agresseurs ont d'abord fouillé la maison adjacente des religieuses où
ils ont essayé de forcer un coffre-fort. Ce répit, selon les mêmes
témoignages, a permis au prêtre d'appeler au téléphone l'attaché
militaire de l'ambassade de France à Yaoundé avec lequel il était
fréquemment en contact.
Selon le père Henri Djongyang, présent
sur les lieux, les ravisseurs ont ensuite pris la direction du Nigeria :
"Comme la population était alertée et criait ils ont décidé de partir
avec le père Georges. Ils l'ont emmené dans la direction du Nigeria",
a-t-il déclaré à Europe 1. Sous couvert d'anonymat, une source policière
camerounaise a fait état de faits identiques: "Ils ont emprunté les
pistes dans la nuit pour se retrouver au Nigeria. Lorsqu'ils ont
traversé la frontière, et qu'ils étaient certains de ne plus être à
notre portée, ils ont tiré des coups de feu en l'air pour manifester
leur joie. Ils avaient 10 motos". Une crainte partagée par
le gouvernement de Yaoundé. TF1/LCI
Que sait-on des circonstances de l'enlèvement du prêtre français au Cameroun ? (vidéo)
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