Des policiers patrouillent dans la ville de Tizi Ouzou |
"Il y a un climat de terreur qui règne contre ceux qui ne jeûnent pas"
durant le mois de jeûne sacré musulman du ramadan,dénonce à l'AFP l'un
d'eux, Ali, la quarantaine, un technicien de cette ville kabyle située à
100 km d'Alger.
Tahar Bessalah, un entrepreneur en climatisation kabyle venu d'Alger, acquiesce. "Il faut que la religion reste du domaine du privé", dit-il en s'affirmant "musulman de tradition mais pas jeûneur".
Parmi les participants à cette action, figurent des citoyens sans affiliation et des militants politiques, surtout berbères, qui n'hésitent pas à afficher le drapeau berbère. Un étudiant de 18 ans, Lounès, va encore plus loin en arborant une pancarte sur laquelle est écrit: "Je ne suis pas arabe. Je ne suis pas obligé d'être musulman".
La ville de Tizi Ouzou a été le théâtre de troubles parfois sanglants liés aux revendications culturelles et identitaires des Kabyles qui ont très mal vécu les politiques d'arabisation imposées par le gouvernement depuis l'indépendance.
Face à un public essentiellement jeune et masculin, armé de bouteilles d'eau, de jus, de pain, de cigarettes et même de bières pour l'un d'eux, le président du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), Bouaziz Aït Chebib, a revendiqué "l'attachement ancestral" des Kabyles "à la liberté de conscience".
D'autres manifestations attendues dans d'autres communautés kabyles Lire la suite
Tahar Bessalah, un entrepreneur en climatisation kabyle venu d'Alger, acquiesce. "Il faut que la religion reste du domaine du privé", dit-il en s'affirmant "musulman de tradition mais pas jeûneur".
Parmi les participants à cette action, figurent des citoyens sans affiliation et des militants politiques, surtout berbères, qui n'hésitent pas à afficher le drapeau berbère. Un étudiant de 18 ans, Lounès, va encore plus loin en arborant une pancarte sur laquelle est écrit: "Je ne suis pas arabe. Je ne suis pas obligé d'être musulman".
La ville de Tizi Ouzou a été le théâtre de troubles parfois sanglants liés aux revendications culturelles et identitaires des Kabyles qui ont très mal vécu les politiques d'arabisation imposées par le gouvernement depuis l'indépendance.
Face à un public essentiellement jeune et masculin, armé de bouteilles d'eau, de jus, de pain, de cigarettes et même de bières pour l'un d'eux, le président du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), Bouaziz Aït Chebib, a revendiqué "l'attachement ancestral" des Kabyles "à la liberté de conscience".
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