NDLR : Ou astuce pour éviter que le chômage des jeunes ne se voit encore plus ? Quant au goût de l'effort, du travail, de la réflexion et de la créativité, ce n'est plus la priorité... On comprend mieux pourquoi la France ne décolle plus... Ces jeunes seront la population de demain, inquiétant...
L'information du Monde est reprise par un journal belge :
« Nous,
direct, on signe on s'en va. Ici, on est payés à rien foutre», explique
l’un de ces étudiants fictifs de l'Université de Perpignan, venu
uniquement pour émarger le jour de l’examen pour pouvoir prétendre à sa
bourse étudiante. « On a la bourse, on travaille de partout au noir, on
s'en tire avec 1 500 euros facile », ajoute-t-il.
Dans le journal français Le Monde, Pascale Kremer Pascale explique que le problème des étudiants fictifs devient de plus en plus inquiétant. «Ces faux étudiants existent depuis toujours mais nous notons une
accélération depuis deux-trois ans, en lien avec le chômage des jeunes
et l'absence de dispositif de soutien financier pour cette période de
transition entre lycée et activité », indique Fabrice Lorente, le
président de l'Université de Perpignan, dans le département des
Pyrennées Orientales.
Ces étudiants bénéficient d’une bourse de
470 euros mensuels pendant 10 mois, qui les autorise à travailler, et
leur permet de bénéficier de nombreuses exonérations (dont celle des
frais d’inscription à l’université), de l'inscription à la Sécurité
Sociale, et de réductions. Mais pour la percevoir, les élèves doivent se
présenter aux examens et à certains cours (« travaux dirigés », ou TD).
Du coup,
les élèves qui ne le sont que pour percevoir ce viatique ne viennent aux
examens que pour émarger, mais comme ils doivent rester au minimum un
tiers de la durée totale de l’épreuve, ils piaffent d’impatience et
dérangent les autres élèves. Et dans les TD, ce n’est pas mieux : les
étudiants factices perturbent le cours, ils sont agités, jouent avec
leur téléphone portable, quand ils ne dorment pas ouvertement sur leur
bureau. Lire la suite