Olivier Duhamel revient sur la désignation des adversaires que la France combat au Mali.
La plupart des médias ne reprennent ni la formule très large d’islamistes ni la terminologie officielle aussi vague que connotée néo-conservatrice de "terroristes". Ils utilisent eux une autre dénomination plus adéquate en parlant de "djihadistes". A lire sur Le Lab d'Europe 1
NDLR : En France, L'Eglise ne fait pas de communiqué afin d'empêcher de nommer "catho intégristes", les catholiques les plus radicaux, afin qu'il ne soit pas fait d'"amalgame".
En revanche, le Conseil Français du Culte Musulman n'hésite pas à faire pression sur le gouvernement pour qu'il change ses éléments de langage. Les médias, qui ne sont pas indépendants dans le pays, changent la formulation de leurs articles.
Ces pratiques ont lieu dans des pays du monde où la démocratie n'a que peu de valeur aux yeux de leurs dirigeants.
Le CFCM aurait-il pris le pouvoir en France ? Oui, semble-t-il...
Mais comment d'autres médias, les plus indépendants, pourraient-ils appeler ces hordes de sauvages voulant appliquer la charia ? Des musulmans intégristes ? Des islamistes radicaux ?
Au lieu de vouloir censurer les médias et les Français, si le CFCM condamnait fermement ces hordes d'islamistes intégristes (pléonasme) ou terroristes islamistes ?
Pourquoi vouloir cacher à tout prix cette vision la plus dure de l'islam ? Ne pas en parler ne gommera pas le problème, c'est le repousser.
Un jour ou l'autre, les musulmans dits "modérés" seront les premiers à être la cible de ces hordes islamistes pour n'avoir pas voulu crever l'abcès plus tôt.
Quant au gouvernement et les médias, ils font montre de "courage, fuyons" et ce n'est pas cette manière que l'on gagne une guerre au Mali... ni en France...
Mais il n' a échappé à personne que le costume du Général de Gaulle était bien trop grand pour notre président actuel, François Hollande, un chef de guerre devant être aussi couillu à l'intérieur de son pays qu'à l'extérieur en ne cédant à aucune pression...
