Le 19 décembre prochain, on pourra assister à une étonnante
comparution devant le tribunal correctionnel d’Avignon. Sera jugée une
mère de famille qui a prénommé son fils… Jihad et envoyé en classe son
rejeton – né le 11 septembre 2009 – avec un tee-shirt portant l’inscription « Je suis une bombe ». Elle est poursuivie pour « apologie de crime ». La maman, divorcée, sera accompagnée devant le tribunal par l’oncle de l’enfant qui a offert le tee-shirt en question.
On imagine la tête des instits et des parents d’élèves de cette école maternelle de Sorgues, près d’Avignon, quand le petit Jihad s’est présenté. Sommée de s’expliquer, la maman a bredouillé qu’il s’agissait d’une « provocation ». Le maire n’a pas trouvé ça drôle. Il a saisi le procureur de la République : il s’inquiète pour le bambin, on le comprend. Il dénonce « l’irresponsabilité des parents », on ne peut que l’approuver. Il pourrait également s’interroger sur l’énergumène qui, à l’état-civil, a accepté un tel prénom… On hésite entre aveuglement, bêtise ou ignorance. Lire la suite
NDLR : si les parents se servent de leur enfant de trois ans comme "provocation", ne serait-il plus prudent de retirer la garde temporairement à la mère, le temps qu'elle comprenne la gravité des faits ? Peut-on faire évoluer le prénom de l'enfant car le mot Jihad peut être interprété dans différentes manières et dans ce cas précis, c'était une provocation de Jihad islamique ?
Quel avenir pour l'enfant, comment va-t-il se construire avec des parents provocant les institutions ?
N'est-ce pas de façon que l'on sème des graines de Merah ?
La justice va-t-elle donner un nouvel avenir et protéger vraiment ce pauvre petit ?