Koblenz, lieu de refuge des émigrés de la révolution, est-elle maintenant en Belgique ?
Une nouvelle génération d’émigrés
fuit-elle la guillotine fiscale installée sur l’échafaud socialiste ?
L’exil belge de Gérard Depardieu pose, au-delà de la question morale, la
question de la surcharche pondérale fiscale de notre Obélix national,
85% d’impôts en 2012 et 145 millions d’euros d’impôts en quarante-cinq
ans.
Au-dessous des grandes déclarations
patriotiques, n’existe-t-il pas aujourd’hui deux catégories de citoyens,
les soumis et les insoumis au matraquage fiscal ? Les immolés qui
subissent, souffrent, et les ignifugés qui se cassent, pour fuir le
brasier des impositions.
De fait, ils laissent les autres dans la
merde. Mais dans la merde on y est ! D’autres avant Depardieu ont pris
la poudre d’escampette : Aznavour, Delon, Noah, revenu depuis, Hallyday,
Clavier… Un pays d’où s’enfuient les riches est un pays perdu. Restent
les pauvres, les assistés, les subventionnés, les petits riches, les
petits entrepreneurs, les exsangues, les imposés, les enchainés. Ce pays
devient un pays attractif comme un contrôle fiscal. C’est le mauvais
signe. Mêmes les petits entrepreneurs s’escampent. L’élément
déclencheur, selon le Parisien, a été l’élection de Hollande, l’anti
riche.
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