Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Manuel Valls voulait un « thermomètre fiable » de l’insécurité en
France, après des années de trucage et de manipulation des chiffres.
Son nouveau thermomètre, peut-être un peu moins mensonger que les
précédents, confirme cette terrible vérité : les violences sont massives
dans notre pays, elles sont en hausse constante, et l’inaction des
gouvernements successifs ne fait qu’aggraver les choses.
Les dernières statistiques montrent une nouvelle poussée des
violences contre les personnes, qui de plus en plus souvent ressemblent à
de la sauvagerie gratuite.
Géographiquement, on constate une généralisation de la délinquance à
l’ensemble du territoire national. Autrefois globalement épargnées, les
villes moyennes et les campagnes sont désormais elles-aussi touchées de
plein fouet.
Manuel Valls n’a pas seulement le devoir de mettre au point un
thermomètre de la délinquance. Il a l’obligation en tant que ministre de
l’Intérieur de faire baisser la fièvre et de guérir le malade.
Dans la lignée de celle de ses prédécesseurs UMP, sa politique ne
prend pourtant pas ce chemin. Elle se résume à des coups de
communication, alors que les grands choix ne sont pas faits.
Les recrutements de policiers et de gendarmes sont timides et concernent
aux trois-quarts des adjoints de sécurité et des gendarmes adjoints,
qui ont moins d’expérience et qui n’ont pas passé les épreuves de
sélection normales.
Marine Le Pen demande une vraie politique de sélection et de formation des forces de l’ordre.
La tolérance zéro doit être le fil conducteur de la politique de lutte
contre l’insécurité, sur chaque mètre carré du territoire national.
Le chantier prioritaire doit être l’application des peines par une justice aujourd’hui précaire et beaucoup trop laxiste.
Les vannes de l’immigration doivent être fermées en même temps que la
France doit exiger par des conventions bilatérales que les étrangers
condamnés effectuent leurs peines dans leurs pays d’origine.
frontnational.com