Deux fonctionnaires devront s'expliquer prochainement devant les enquêteurs de la police des polices. lls devront notamment justifier de leur attitude à l'égard de dealers présumés et de propos polémiques liés au trafic de stupéfiants tenus à l'occasion d'un reportage diffusé le 25 novembre dernier dans l'émission "Sept à Huit" sur TF1.
"Il faut que (les dealers) puissent continuer de vivre", "Il n'y a pas vraiment de volonté que le trafic s'arrête"...
Voici quelques-unes des phrases qu'auraient prononcé deux CRS de Seine-Saint-Denis et qui font aujourd'hui polémique.
La préfecture de police de Paris a en effet ouvert une enquête disciplinaire après la diffusion le 25 novembre par TF1 d'un reportage sur le trafic de drogue tourné dans une cité de Saint-Ouen (Seine-St-Denis) au cours duquel deux CRS tiennent des propos controversés, a-t-elle indiqué dimanche.
Le préfet de Paris, Bernard Boucault, a confié cette "enquête administrative" à l'Inspection générale des services (IGS), en d'autres termes la police des polices parisienne, a précisé la préfecture, confirmant une information du Parisien.
Le préfet de Paris, Bernard Boucault, a confié cette "enquête administrative" à l'Inspection générale des services (IGS), en d'autres termes la police des polices parisienne, a précisé la préfecture, confirmant une information du Parisien.
"On a des consignes particulières"
Le 25 novembre, TF1 avait diffusé dans son émission "Sept à Huit" un reportage intitulé "La loi des dealers" et tourné pour une grande partie en caméra cachée. Alors qu'ils tournent des images dans la cité Emile-Cordon à Saint-Ouen, les journalistes et le riverain qui les accompagne, un certain Gilbert, se font inquiéter par des dealers. Lire la suite sur metrofrance.com
Le 25 novembre, TF1 avait diffusé dans son émission "Sept à Huit" un reportage intitulé "La loi des dealers" et tourné pour une grande partie en caméra cachée. Alors qu'ils tournent des images dans la cité Emile-Cordon à Saint-Ouen, les journalistes et le riverain qui les accompagne, un certain Gilbert, se font inquiéter par des dealers. Lire la suite sur metrofrance.com
Plus d'informations : Maire de Saint-Ouen : Jacqueline Rouillon-Dambreville (Front de Gauche)
Non-intervention de la police dans les cités : "M. Valls ne veut pas qu’il y ait des débordements" (RMC)
Sur le sujet : Saint-Ouen : une jeune fille de 15 ans poignardée à dix reprises
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