La Banque de France prévoit une baisse de 0,1% du produit intérieur brut (PIB) de la France au quatrième trimestre, dans une première estimation publiée vendredi.
Or, pour le troisième trimestre, la Banque de France avait également estimé que l'activité économique de la France avait reculé de 0,1% après trois trimestres consécutifs de stagnation.
Si l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) confirmait ces estimations, cela signifierait que la France entre officiellement en récession, pour la première fois depuis la sortie de la crise au printemps 2009.
Une récession économique est techniquement définie comme au moins deux trimestres consécutifs de contraction du PIB, autrement dit de diminution de la richesse nationale.
Or, pour le troisième trimestre, la Banque de France avait également estimé que l'activité économique de la France avait reculé de 0,1% après trois trimestres consécutifs de stagnation.
Si l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) confirmait ces estimations, cela signifierait que la France entre officiellement en récession, pour la première fois depuis la sortie de la crise au printemps 2009.
Une récession économique est techniquement définie comme au moins deux trimestres consécutifs de contraction du PIB, autrement dit de diminution de la richesse nationale.
Une situation inédite depuis l'après-guerre
Dans ses dernières prévisions, l'Insee estime pour sa part que le PIB devrait continuer de stagner aux troisième et quatrième trimestres, ce qui porterait à cinq le nombre des trimestres consécutifs de croissance zéro, une situation totalement inédite depuis l'après-guerre.
L'Insee doit publier le 15 novembre sa première estimation pour la croissance au troisième trimestre, puis les chiffres détaillés le 28 décembre.
L'Insee table sur une croissance de 0,2% sur l'ensemble de l'année, légèrement inférieure au taux de 0,3% escompté par le gouvernement pour ramener le déficit public de la France à 4,5% du PIB à la fin de l'année.
L'Insee doit publier le 15 novembre sa première estimation pour la croissance au troisième trimestre, puis les chiffres détaillés le 28 décembre.
L'Insee table sur une croissance de 0,2% sur l'ensemble de l'année, légèrement inférieure au taux de 0,3% escompté par le gouvernement pour ramener le déficit public de la France à 4,5% du PIB à la fin de l'année.
Nouveau recul de l'industrie française
Selon la banque centrale, la production industrielle a de nouveau légèrement reculé en octobre, « en raison notamment de la baisse persistante de l'activité dans le secteur de l'automobile ». Les carnets de commandes sont toujours jugés insuffisants par les chefs d'entreprises, qui tablent à nouveau sur une légère diminution de l'activité pour le mois de novembre.
Pour l'année 2013, les industriels français prévoient de diminuer leurs investissements, après une quasi-stagnation cette année, selon l'Insee. RMC
Pour l'année 2013, les industriels français prévoient de diminuer leurs investissements, après une quasi-stagnation cette année, selon l'Insee. RMC