Diam's après sa conversion à l'islam (visage flouté puisqu'elle ne s'appelle plus Diam's) |
Je reviens de remplir des obligations
administratives en cette belle journée ensoleillée de novembre.
-Oui, il vaut mieux qu'il fasse beau quand on se frotte à
l'administration, c'est mieux pour le moral, les rayons de soleil
faisant partie de ces moments de plaisir (encore gratuits) pour ceux
qui ne savent plus apprécier la vie...- quand je croise cette jeune
fille de 15/16 ans enfilant un niqab, ce voile couvrant le visage à
l'exception des yeux, prolongement du hijab qui désigne « tout
voile placé devant un être ou un objet pour le soustraire à la vue
ou l'isoler ».
Pour mieux brosser le tableau, je suis
obligée de parler de moi ( je n'aime pas cela mais il faut le
faire pour comprendre deux mondes de femmes qui ne se comprennent pas ou plus).
Je suis née dans les années 50, « après-guerre », « élevée à la dure », je
renvoie donc cette image de femme forte française, sûre d'elle, avec de l'allure,
maquillée et parfumée, une élégance naturelle française,
pauvre matériellement mais riche intellectuellement, qui en impose
et qui regarde droit dans les yeux quand elle parle, dont on se
demande s'il ne vaut mieux pas tout de suite la respecter, comme
beaucoup de Françaises encore et heureusement... Comment ne pas être fière de tous ces atouts, grâce à la France ?
Je m'autorise ce droit à parler que
l'on voudrait -encore- nous enlever, à nous les femmes
-encore-libres.
Je m'arrête devant la jeune fille et
son amie du même âge (non voilée) et très jolies, au demeurant
(quel gâchis), je leur demande si elles veulent bien parler avec
moi, car, bien évidemment, je suis choquée qu'une femme puisse se
voiler au nom d'une religion, sans qu'elle soit religieuse, ordonnée
selon nos principes.Je sens que ma personnalité suscite d'emblée le rejet, cette force décomplexée affichée étant inhabituelle dans leur monde mais j'arrive à nouer un dialogue chaotique et bredouillant de la part de la jeune fille voilée, je luis dis : « j'essaie de comprendre, vous avez l'occasion d'expliquer votre démarche, faites-le » et ce, devant plus en plus de monde qui semble trouver l'échange intéressant. Les hommes me sourient et paraissent soulagés de savoir que des femmes sont -encore- suffisamment libres pour s'insurger et tenter de comprendre le but réel de ces voiles fantomatiques.
La jeune fille de me répondre : « je fais ce que je veux, c'est mon choix !».
Et moi de lui rétorquer : « regardez-moi, je me suis battue pour ma liberté, VOS libertés, ne gâchez pas tout, s'il vous plaît, tous les combats que les femmes ont menés au nom de leurs libertés, vous les enterrez, au nom de cette religion ».
La jeune fille non voilée semble gênée et elle m'écoute, elle me regarde droit dans les yeux, ce que je considère comme un bon signe.
Je les rassure : « je veux juste vous faire comprendre de nous faire honneur, à toutes ces femmes militant pour leurs libertés et de ne pas vous « enfermer », de ne pas nous provoquer car nous ne sommes pas vos ennemies, vous pourriez être mes filles et je me comporte comme une mère envers vous, je vous explique que la France, ce n'est pas aussi porter le niqab, c'est lui dire non ».
Je passe la chapitre sur les femmes battues du Moyen-Orient qui souhaiteraient seulement enlever ce voile qui handicape même dans les gestes.
Les « je fais ce que je veux » répétés pour seule défense me montrent à quel point j'ai affaire à des enfants, je pars donc, plutôt triste du constat que je fais lorsque j'entends des gloussements : « de quoi, elle se mêle cette vieille ! », chose à ne pas faire... Je suis revenue sur mes pas pour dire « pas d'insultes, pas de provocation, s'il vous plaît », qui m'a valu l'assentiment des autres personnes ; « avez-vous lu le Coran, au moins ? » silence éloquent « ce voile représente la soumission, gardez votre liberté, regardez, je suis chrétienne et je suis libre » la réponse apportée m'a fait l'effet d'un gifle : « je suis soumise à mon créateur » et là, de me "lâcher" d'un « Mon Dieu » d'effroi devant l'ampleur des dégâts intellectuels.
Mon sang ne fait qu'un tour
et cette fois, je hausse le ton en refaisant les cours d'histoire
que ces jeunes filles ont probablement séchés sans qu'elles
« puissent en placer une » toujours avec l'assentiment
des gens, qui, malgré tout, ne se manifestent pas, probablement
parce qu'ils découvrent avec stupeur ce monde parallèle, une
quatrième dimension peuplée d'extra-terrestres refusant nos codes.
Il suffit juste qu'un débat se fasse dans la rue pour qu'ils
comprennent l'ampleur du problème.
Je parais être l'héroïne du jour mais je
m'en serais bien passée.
Ce n'est pas mon premier échange tendu, j'avais été été agressée verbalement par un homme, un
barbu, car j'essayais de parler d'un produit à sa femme (voilée intégralement) dans un
magasin. « Chez ces gens là », on ne s'adresse
pas à une femme du moment qu'elle n'est pas voilée elle-même, c'est
ainsi. Le « barbu » m'avait
écartée d'un « tu vois pas qu'on n'a pas le temps !» me
foudroyant du regard ; et moi de lui rétorquer : « inutile de me
parler ainsi, j'aurais compris avec un ton aimable ; nous n'étions
pas vos ennemis, maintenant, si... vous faites tout pour. Trouver des
ennemis dans son propre pays, cela en dit long sur ce qu'il s'y passe »
devant des clients médusés. La femme baissait les yeux afin que je ne
devine pas son
désarroi ou pour éviter le courroux de son barbu de mari. Que s'est-il
passé une fois entrés dans leur foyer ? Je n'ose l'imaginer.
On ne peut pas me reprocher de ne pas
essayer d'établir le contact, de dialoguer, de comprendre, je l'ai fait plusieurs fois mais j'ai été rejetée car
je ne suis pas voilée... c'est ce que j'ai finalement compris...
Mon empathie pour ces femmes voilées
(qui, rappelons-le, ne peuvent toujours pas se mélanger avec les
hommes à la mosquée et même pendant les repas pour les plus
« fidèles ») a commencé il y a vingt ans, dans un
aéroport parisien où je venais chercher un ami. J'ai vu descendre
d'un escalator un « fantôme », tout de noir vêtu, avec
une fente pour les yeux, j'ai croisé son regard -que je n'oublierai
jamais- empli de tristesse, ses yeux paraissaient me dire
« aidez-moi », cette femme me suppliait et j'ai senti ce
regard insistant dans mon dos, me consacrant égoïstement à mon ami
qui venait d'arriver.
C'est à ce moment là que j'ai compris
le sens de ma liberté de femme française, je me suis aussi sentie
très lâche et aujourd'hui, je me sens encore coupable de n'avoir
rien su faire ou dire.
L'homme qui l'accompagnait ressemblait à un prince comme ceux d'Arabie-saoudite ou du Qatar, les mêmes qui pourrissent la paix sociale de notre pays aujourd'hui.
Depuis que j'ai compris cette liberté et cet honneur d'être une femme libre de conscience, je me suis dit que jamais cet Allah assujettissant n'aurait de prise sur mon cerveau, il fait décidément trop de malheureux.
Aujourd'hui, je me bats pour moi, mes
enfants, mes petites-filles, mais aussi pour ces femmes inoubliables, au regard triste.
Ma rencontre avec cette jeune fille à
l'arrêt de bus m'a fait penser à ce que j'appelle le « syndrome
Diam's » signe d'une société atteinte d'une maladie prosélyte
qui contamine de plus en plus de monde : lire SyndromeDiam's ? Mokless rejette Noël et s'enferme dans la prière : "PetitPapa Noël est devenu musulman"
Diam's est devenue Diamant, selon les
Fils de France soi-disant patriotes Lire "Fils de France" musulmans : l’islam est le problème (vidéo)
La jeune fille voilée instrumentalisée
et endoctrinée que j'ai rencontrée pourrait être ma fille et ce
n'est en aucun cas le destin que j'avais en tête pour elle. Que
va-t-elle devenir si elle se met en marge de la société ? Elle a à
peine seize ans...
Maintenant, c'est aux politiques et
acteurs éducatifs et sociaux de « déprogrammer » ces
jeunes provocant la France, se renfermant sur eux-mêmes dans leurs
prières au nom d'une idéologie malsaine et rejetant la liberté des
femmes.
Le droit à la différence, les droits
de l'Homme (et femmes oubliées dans ses libellés) sont devenus une
dictature qui montre ici toute sa violence, la liberté de conscience
étant annihilée au nom de versets coraniques mal interprétés.
En tous cas, moi vivante, je lutterai
pour ces femmes françaises, contre leur gré, qui refusent les
valeurs de notre pays, elles remercieront, le moment venu, des
millions d'autres dans mon cas, et comprendront plus tard les
messages qui leur sont envoyés, si l'islam est stoppé dans sa
pandémie...