
La ville de Perpignan et ses agents de médiation…devrons-nous plutôt parler d’«agents d’ambiance ».
En effet, nous apprenons aujourd’hui qu’une des
deux personnes, impliquée et déférée, suite au tabassage des agents du
GIGN dans une discothèque perpignanaise ce week-end, fait partie de
l’équipe de médiateurs de la ville.
Bien que lors des multiples réunions
publiques ayant pour thème la sécurité, organisées par Jean-Marc PUJOL,
candidat en campagne et statistiques à l’appui, ce dernier se complait à
expliquer aux perpignanais que la situation s’améliore. Néanmoins ces
derniers n’ont de cesse de démontrer par leurs témoignages le contraire.
Un problème de sécurité dans les quartiers ? Monsieur le Maire envoie
les médiateurs… Quand ce dernier n’a pas de réponse à donner… c’est la faute de la Société… La Société a bon dos !
L’exemple flagrant concerne les épisodes de
caillassages de bus où la première mesure a été de détourner la ligne,
comme dernièrement quartier Las Cobas, plutôt que de s’occuper des
voyous et d’envoyer la force publique. On préfère pénaliser les usagers
des transports et on dépêche les « grands frères ».
Avec leur pédigré il est vrai qu’ils doivent
inspirer le respect mais surtout de nouvelles vocations… Pour l’individu
concerné, ce dernier doit être purement et simplement révoqué des
effectifs municipaux.
Le clientélisme comme la médiation connaît
ses limites surtout en matière de sécurité. Jean-Marc PUJOL serait mieux
inspiré de donner les moyens et les ordres adéquats à sa police
municipale plutôt que de tenter d’acheter la paix sociale en embauchant
des caïds de quartier.