Communiqué de Steeve Briois, secrétaire général du Front National
La diffusion du reportage de M6 sur
Mohamed Merah a suscité sur les réseaux sociaux des réactions
extrêmement inquiétantes chez certains Français d’origine immigrée,
manifestant un soutien sans grande ambiguïté à l’auteur des tueries de
Toulouse.
Plus particulièrement, le milieu hip-hop
s’est distingué par les interventions de certains de ses
« ambassadeurs », et notamment celles de « Rim’k », leader du très
communautariste groupe 113 et membre du très très communautariste
collectif « Maghreb United » (sic), qui a littéralement qualifié
Abdelghani Merah de « Fils de pute », pendant que « DJ Mouns » le
désignait comme « une poukave » (une balance, en français dans le
texte), en profitant pour glisser une comparaison peu flatteuse pour les
harkis, et pour jeter le doute sur la réalité de l’affaire Merah, la
comparant au « 11 septembre » et au « Père Noël ».
S’il ne nous appartient pas de juger le
rap et la culture hip-hop dans leur ensemble et si l’on peut admettre
qu’il y existe, comme dans toute forme d’art, de l’inventivité et du
talent chez certains de leurs adeptes, il est incontestable que ces
pratiques ont été en grande partie récupérées à des fins idéologiques.
Ultra-libéral, anti-flics, antisémite,
anti-homos, anti-femmes, anti-blancs et surtout anti-Français : le moins
que l’on puisse dire c’est que le rap français est devenu pour certains
l’exutoire de leur haine et de leurs obsessions.
S’il faut s’opposer à toute censure, il
faut néanmoins inciter les diffuseurs à une plus grande responsabilité :
une partie du rap est devenue bon gré mal gré le vecteur d’idéologies
nauséabondes et mortifères, qui sortent clairement du champ de la
liberté d’expression. Compte tenu de la promotion et de la forte
audience de ce style musical, il devient urgent de prêter attention à
l’écho que les propos de certains rappeurs peuvent trouver dans des
banlieues qui n’attendent plus que le signal de départ pour s’embraser. Source Nations Presse