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15 novembre 2012

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Dans son rapport 2011, la simple demande d’un agent de l’ANPE à une femme voilée pour savoir si elle garderait son voile pour travailler est répertoriée comme islamophobe. Une phrase expliquerait la naissance du Collectif contre l’islamophobie (CCIF) en 2003. Elle fut lancée par l’éditorialiste Claude Imbert sur LCI: «Je suis un peu islamophobe, ça ne me gêne pas de le dire.» Elle figure désormais dans l’acte fondateur de cette organisation qui revendique plus de 700 adhérents et huit antennes régionales.
Comme son nom l’indique, le premier objet de cette association vise à répertorier les actes islamophobes via un rapport annuel. Le collectif assure aussi, avec trois juristes à temps plein, la défense des personnes qui se disent victimes de tels actes.
Même s’il y a, à ce titre, une divergence entre le CCIF et le Conseil français du culte musulman (CFCM), qui, lui, a signé une convention avec le ministère de l’Intérieur créant un Observatoire de l’islamophobie. Abdallah Zekri, président de cette structure, commente: «Le CCIF nous reproche de “collaborer” avec le ministère, mais oublie de dire qu’il a essayé, par notre intermédiaire, d’être reconnu comme partenaire officiel. Le minis­tère de l’Intérieur a refusé.»
  • Pour deux raisons a priori. Une focalisation sur le voile islamique: plus de 60 % des actes «islamophobes» recensés par le CCIF sont liés «au port du ­voile», observe un responsable musulman.
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Relayé par Vos Tribunes à la Une 
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