Comme son nom l’indique, le premier objet de cette association vise à répertorier les actes islamophobes via un rapport annuel. Le collectif assure aussi, avec trois juristes à temps plein, la défense des personnes qui se disent victimes de tels actes.
Même s’il y a, à ce titre, une divergence entre le CCIF et le Conseil français du culte musulman (CFCM), qui, lui, a signé une convention avec le ministère de l’Intérieur créant un Observatoire de l’islamophobie. Abdallah Zekri, président de cette structure, commente: «Le CCIF nous reproche de “collaborer” avec le ministère, mais oublie de dire qu’il a essayé, par notre intermédiaire, d’être reconnu comme partenaire officiel. Le ministère de l’Intérieur a refusé.»
- Pour deux raisons a priori. Une focalisation sur le voile islamique: plus de 60 % des actes «islamophobes» recensés par le CCIF sont liés «au port du voile», observe un responsable musulman. Lire la suite