Alors que certains prônent la dépénalisation du cannabis, un conducteur âgé de 20 ans sous l’emprise de cette drogue, a causé la mort, samedi après-midi dans l’Hérault, d’un bébé de sept mois qui était correctement attaché dans la voiture de ses parents percutée par celle du chauffard.
Selon les premières hypothèses des enquêteurs, la sangle retenant le bébé aurait cédé sous la violence du choc, le projetant contre le siège du conducteur. Hospitalisé dans le coma, il est mort quelques heures plus tard. La mère a été légèrement blessée, le père, qui conduisait, est indemne, comme le chauffard.
Placé en garde à vue, le jeune homme, qui a déclaré avoir eu un « moment d’absence » alors qu’il conduisait, doit être déféré au parquet de Montpellier ce lundi pour homicide involontaire par imprudence et conduite sous l’emprise de stupéfiants. L’enquête matérielle et l’autopsie du corps doivent déterminer les circonstances exactes de la mort du nourrisson.
D’après une étude épidémiologique datant de 2005, 230 personnes meurent chaque année sur les routes à cause de la drogue, le risque d’accident mortel étant multiplié par 1,8 si l’on conduit après avoir consommé des stupéfiants. Le chiffre passe à 8,5 en cas d’ivresse au volant et à 15 pour une conduite combinant les méfaits de l’alcool et de la drogue.
A la différence de l’alcool, il n’y a pas de taux toléré au volant pour les stupéfiants et conduire sous l’emprise de la drogue est passible de deux ans d’emprisonnement et de 4.500 euros d’amende, en plus d’un retrait de six points. La peine s’alourdit quand alcool et drogue sont détectés.
SourceVia Nations Presse
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