On peut appartenir au Front National-Rassemblement Bleu Marine (certains d'entre eux étant en pointe sur la liberté des femmes en constante régression en France) et s'inquiéter du sort d'une de nos adversaires.
En effet, après la bronca menée contre l'ancienne garde des sceaux UMP concernant la paternité de son enfant, sujet privé qui n'aurait jamais dû filtrer dans les médias et préjudiciable à l'enfant, Rachida Dati s'attire les foudres du "Makhzen", expression dans le langage courant et familier au Maroc pour nommer l'État marocain.
D'ailleurs, on peut se demander si la charge en règle, tout à fait condamnable, n'a pas été menée par des binationaux marocains afin de "dénoncer" cette pseudo naissance illégitime, D’après le site d’info yabiladi.com. «L’adjoint du procureur du roi près du tribunal de première instance de Taza, Adil Fathi, a adressé une lettre au ministre de la justice et des libertés, Mustapha Ramid, sollicitant l’arrestation de l’eurodéputée, d’origine marocaine, une fois sur le territoire national pour avoir eu un enfant né d’une « relation sexuelle illégitime ».»
Plus concrètement, Madame Dati, citoyenne marocaine – du moins jusqu’à nouvel ordre – est sous le coup de l’article 490 du code pénal marocain, en vertu duquel : «sont punies d’emprisonnement d’un mois à un an, toutes personnes de sexe différent qui, n’étant pas unies par les liens du mariage, ont entre elles des relations sexuelles». Lire la suite