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Voilà plus de dix ans que l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), basée en Arabie saoudite et regroupant 57 pays musulmans, présente chaque année des résolutions devant la commission des droits de l’homme de l’ONU pour faire reconnaître le concept de « diffamation des religions », dans le but exprès de criminaliser le blasphème et de l’inscrire dans le droit international.
Ce combat juridique attaque de front la liberté d’expression, reconnue partout en Occident comme étant un droit constitutionnel, un droit fondamental qui est au coeur de toute démocratie. C’est ce droit que l’OCI s’acharne à détruire depuis tant d’années, ce droit issu du combat des Lumières et fièrement proclamé dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.
Bien que l’OCI n’ait, jusqu’à ce jour, pas réussi à faire de la diffamation des religions une norme juridique internationale, elle est tout de même parvenue à imposer sa rhétorique aux pays non musulmans, définissant ainsi les contours d’une rectitude politique qui plombe démesurément le discours dominant de nos élites occidentales. C’est d’ailleurs en alléguant que la liberté d’expression ne peut servir de prétexte pour insulter les religions, et en assimilant les critiques de celles-ci à du racisme, que le terme « islamophobie » a été consacré comme étant la forme extrême du racisme contemporain, à la Conférence onusienne contre le racisme qui s’est tenue en 2001, à Durban, en Afrique du Sud.
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