Communiqué de Leif Blanc, délégué national à la Ruralité, l’Agriculture et l’Environnement
Le ministère de l’Intérieur et le
ministère de l’Agriculture ont autorisé les préfectures à délivrer près
de 70 agréments temporaires d’abattage rituel pour faire face à la
demande des associations musulmanes lors des fêtes de l’Aïd el-Kébir qui
commencent demain. Un dispositif qui vient compléter les 145 abattoirs
pratiquant l’abattage rituel tout au long de l’année (soit environ la
moitié des abattoirs français !).
Les agréments temporaires autorisent les
sacrificateurs à égorger sans étourdissement les animaux devant les
fidèles, dans des lieux qui n’ont bien souvent d’abattoirs que le nom :
chapiteaux dressés sur un parking, locaux associatifs, hangars. Le
contrôle sanitaire des installations provisoires et de la viande est
assuré par les services de l’État, et donc à nos frais.
L’étourdissement avant abattage a été
imposé afin de diminuer la souffrance des animaux destinés à la
consommation. Le contournement massif de la réglementation choque nos
concitoyens, mais également nos éleveurs, qui doivent par ailleurs tenir
compte de normes de plus en plus sévères et coûteuses quant au respect
du bien-être animal.
Alors qu’une large majorité de Français
s’inquiète du refus d’une partie des musulmans de s’intégrer à notre
société, le gouvernement et les collectivités locales qui encouragent
ces initiatives commettent une lourde erreur en cautionnant ce énième
arrangement contraire aux lois de la République et aux mœurs françaises. Nations Presse