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19 septembre 2012

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Marine Le Pen revient sur l’affaire qui agite le monde musulman, concernant le film sur le prophète Mahomet et les caricatures publiées ce jour dans Charlie Hebdo. Par principe, a-t-elle expliqué, « je déplore ce qui peut heurter la foi, qui est quelque chose d’intime et c’est vrai que parfois celle-ci peut être blessée par ce type de caricature » et d’ajouter : « Quand ce genre de caricatures touche les catholiques, ce qui est tout de même traditionnel chez Charlie Hebdo, mais ça la classe politique ne s’en émeut pas beaucoup, il faut bien le dire. Mais au-delà de ça, nous avons des principes en France, nous avons des valeurs et la première d’entre elles est la liberté » et « ce n’est pas négociable ».



Marine Le Pen s’interroge sur cette classe politique qui est incapable d’imposer les principes de la France à un certain nombre qui effectue un véritable bras de fer. La candidate à la présidentielle se demandant même si la classe politique n’allait pas rétablir le délit de blasphème, la censure d’Internet pour éviter de choquer tel ou untel et abandonner la liberté d’expression. Pour la présidente du Front National, « il faut rappeler les principes, la liberté n’est pas négociable » et « je ne crois ni en la droite ni en la gauche pour rappeler les valeurs qui fondent la société française, qui fondent notre civilisation. » « Ce qui m’inquiète » ajoute Marine Le Pen « c’est que le Premier ministre fait un communiqué pour condamner un des 9.000 titres publiés en France, mais ne rappelle pas le principe de liberté ».

Concernant le traité budgétaire européen, Marine Le Pen s’est déclarée farouchement contre parce que les Français ne sont pas consultés par voie de référendum. Pour la présidente du Front National, « ce traité va faire de nous un peuple sous tutelle. C’est exactement comme si demain quelqu’un venait dans un foyer en disant ‘eh bien écoutez voilà votre budget pour l’éducation de vos enfants n’est pas possible il faut le diviser par deux, vous arrêtez l’école privée et vous l’envoyez à tel endroit, puis votre budget vacances c’est pas possible’… » et d’ajouter : « Moi je veux être libre et je ne veux pas que mon peuple soit sous tutelle, sous tutelle de gens que nous n’avons pas élus d’ailleurs. Et je ne veux pas d’austérité à vie ! » Elle a réaffirmé qu’elle souhaitait « un référendum » car les Français dans leur grande majorité sont opposés à ce traité budgétaire européen. Source

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