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9 septembre 2012

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Alon Gilad

SOS Racisme est une sorte d’officine du principal parti gouvernemental. 
Pour venir au monde l’association en question a été conçue, par la garde rapprochée de François Mitterrand, au tout début de la décennie 80, avec l’appui des futurs transfuges du trotskisme « orthodoxe » alliés, en la circonstance, aux crypto-staliniens de la défunte LCR. L’association s’est constituée sur la base du slogan « touche pas mon pote » et aux moyens de grands concerts gratuits, place de la Concorde à Paris. Le « show bizz » fut régulièrement mis à contribution et enrôlé dans la contre-croisade. Le slogan pouvait laisser à penser que le pays était devenu une région du monde, en proie à des convulsions et voyant une partie de la population, la plus fraîchement devenue française ou en cours d’acquisition de la nationalité, subir quotidiennement des vexations, des brimades et des violences. Presque trente ans plus tard, ce groupuscule subsiste en vivant, pas chichement de fonds publics. Et bien qu’étant une association ressortissant de la loi de 1901, il fonctionne comme une espèce de tribunal ambulant, sans autre principe que de pouvoir pointer du doigts les autochtones et/ou les non-autochtones assimilés. C’est ainsi que le couple condamné en procédure de flagrant délit, à quatre et deux ans de prison, pour avoir « tiré en direction » de jeunes au moment de la rupture du jeûne du dernier ramadan, permet à l’officine une démarche courroucée, auprès du Préfet du Gard. Les budgétivores « antiracistes » dénoncent à cette occasion le climat dangereux et inacceptable que représenterait l’acte lourdement condamné du jeune couple. Pourquoi pas… mais dans le même temps, on observera que « touche pas à mon pote » est manifestement pas un slogan concernant : les policiers et les pompiers caillassés, les voisins dont on carbonise la voiture, les automobilistes stoppés et expulsés de leur véhicule ensuite incendié, l’agriculteur sur son tracteur, passé à tabas, roué de coups de barres de fer par une escouade de « jeunes » battant la campagne environnante, une équipe itinérante de ces « cents jeunes musulmans d’Amiens protestant contre l’oppression de l’islam en France». Lire la suite 

 Relayé par Vos Tribunes à la Une 


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