Pour Marine Le Pen, le tournant de la rigueur est amorcé. La présidente du Front national était l'invité de France Info ce lundi, elle est revenue sur les annonces de François Hollande la veille sur TF1. Elle considère que ce sont "des mesurettes", et que le chef de l'Etat a un problème de "diagnostic".
"Il n'y a rien à attendre du gouvernement de François Hollande"FranceInfo
Parmi les nombreuses réactions politiques au discours de François Hollande, dimanche soir sur TF1, celle de Marine Le Pen, ce lundi matin sur France Info. La présidente de Front national (FN), a considéré que "le tournant de la rigueur" était "amorcé", ce qui était selon elle, "prévisible" car le président de la République "a abandonné toute idée de s'opposer au diktat imposé par l'Union européenne", poursuivant, "il a accepté d'entrer sur l'autoroute de la Grèce, de l'Espagne et de l'Italie". Pour Marine Le Pen, si François Hollande continue sa politique d'austérité, cela entraînera "une baisse des recettes fiscales pour l'Etat et donc une augmentation du déficit et de la dette", pour la présidente du FN, c'est une "spirale mortifère".
Marine Le Pen estime que François Hollande n'a pas su "diagnostiquer" la situation de la France, et qu'il ne peut donc pas proposer le bon remède, "la maladie, c'est la concurrence déloyale qui nous est faite par des pays à très bas coût, c'est l'absence de protectionnisme intelligent à nos frontières, c'est le refus de mettre en œuvre un patriotisme économique".
Concernant la taxation à 75 % des plus hauts revenus, l'ancienne candidate à la présidentielle l'a qualifié "d'écran de fumée" qui "permet de tenter de faire passer la pilule amère que va être une augmentation spectaculaire des prélèvements".
Marine Le Pen a estimé que les propositions de François Hollande étaient "des mesurettes somme toute très ringardes qui viennent de la préhistoire socialiste". franceinfo.fr
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