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29 août 2012

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La consommation durant l'adolescence a un retentissement jusqu'à l'âge adulte.
Il est des études qui demandent du temps. Par exemple, estimer l'impact persistant de la consommation de cannabis sur les performances du cerveau aura pris près de quarante ans. C'est grâce à l'étude de Dunedin, du nom de la petite ville de Nouvelle-Zélande où elle a été conduite, que l'on en sait plus aujourd'hui sur les effets d'une drogue, finalement pas si douce que ça. Une cohorte de 1 037 enfants nés en 1972-73 y a été testée régulièrement à 5, 7, 9, 11, 13, 15, 18, 21, 26, 32 et 38 ans!
Les résultats sont inquiétants, car les scientifiques néo-zélandais, aidés de chercheurs de l'Université de Duke (États-Unis) et du King's College de Londres, confirment la plus grande vulnérabilité du cerveau des jeunes à la neurotoxicité du cannabis. On le suspectait, c'est désormais prouvé.
À 38 ans, ceux qui ont commencé à consommer du cannabis à l'adolescence ont en effet perdu quelques points de QI (quotient intellectuel). Jusqu'à huit points de QI en moins pour les enfants de l'étude de Dunedin qui se sont avérés les consommateurs les plus réguliers au fil des ans. Ce n'est évidemment pas le cas pour ceux qui n'ont jamais fumé d'herbe.(...)

Séquelles irréversibles

De plus, commencer à fumer à l'adolescence, au moment où la maturation du cerveau n'est pas encore terminée, entraîne une plus grande perte de QI par rapport à ceux qui ont débuté à l'âge adulte. Enfin, les séquelles irréversibles ne sont pas exclues puisque, remarquent les auteurs, «l'arrêt ne restaure pas complètement les fonctions neuropsychologiques de ceux qui ont commencé à l'adolescence».
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Les accros diront que le cannabis est festif, d'autres argumenteront "la bonne" ne rend pas addict et ne fait pas de mal car "l'herbe est naturelle".
Les médecins expérimentés qui n'en fument pas, car il y en a, s'ils ont ont suivi leurs patients depuis l'adolescence pourront attester des changements comportements vers 35, 38 ans, pertes de mémoire, incohérences verbales apathie, repli sur soi et aucun "goût à la vie"(même descente aux enfers qu'avec l'alcool, les deux étant responsables de nombreux accidents de le route, entre autres délits).
Le manque peut se faire sentir même avec le cannabis, qui est une drogue avant tout.

La drogue qui sévit dans nos banlieues est un des facteurs de déscolarisation, de décrochage et de pertes de repères. De plus, les cerveaux "grillés" n'arrivent plus à discerner le bien du mal.

Mais il ne faut pas se mentir, la drogue arrange les gouvernements, elle fait de sérieux moutons "peace and love" restant dans leur monde, inaptes aux  combats de la vie -et qui ne réfléchissent plus- ne créent pas et ne parviennent plus à s'insérer, s'intégrer dans la société, la volonté étant annihilée...

Or, le cannabis, comme l'alcool, est un danger pour la santé. Les deux, mélangés font de sérieux dégâts auprès de nos jeunes... et moins jeunes...
Il faut dire que même certains animateurs de télévision en vantent  les bienfaits, comme Ardisson, qui en parle régulièrement...



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